Le représentant pakistanais d’Al-Qaïda Ustad Farooq évoque une visite en France où il aurait attesté de la piètre condition des femmes

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Dans une nouvelle conférence publiée par Al-Qaïda, le plus haut responsable pakistanais de l’organisation, Ustad Ahmad Farooq, exhorte les femmes musulmanes à se garder de suivre les modèles des Occidentaux, comme Malala Yousafzai, militante pakistanaise des droits des femmes, Sharmeen Obaid, cinéaste et journaliste pakistanaise primée, ou Sania Mirza, star du tennis indienne, épouse d’un joueur de cricket pakistanais.

 Ustad Ahmad Farooq est le président du département de la prédication et des médias d’Al-Qaïda au Pakistan. Selon lui, ces femmes sont viles et les musulmanes doivent se méfier des complots des Occidentaux et des juifs visant à souiller les femmes musulmanes. Dans sa conférence, Farooq mentionne que lors d’une visite en France, il a pu être témoin de la condition des femmes.

 La conférence, d’une durée de 55,19 minutes, a été mise en ligne par Al-Sahab, la branche médiatique d’Al-Qaïda.
« [Malala Yousafzai, Sharmeen Obaid Chinoy et Sania Mirza] sont des femmes sans caractère et sans foi qui ne devraient même pas être qualifiées de femmes, et qu’ils [les Occidentaux] exhibent comme modèles pour les femmes musulmanes »
La conférence d’Ustad Ahmad Farooq a débuté avec trois versets du Coran présentant des figures féminines. En voici les versets :


« Allah a cité en parabole pour ceux qui ont mécru : la femme de Noé et la femme de Lot. Elles étaient sous l’autorité de deux vertueux de Nos serviteurs. Toutes deux les trahirent et ils ne furent d’aucune aide pour [ces deux femmes] vis-à-vis d’Allah. Et il [leur] fut dit : ‘Entrez au Feu toutes les deux, avec ceux qui y entrent’,

« Et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit ‘Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre ; et sauve-moi des gens injustes’.

« De même, Marie, la fille d’Imran qui avait préservé sa virginité ; Nous lui insufflâmes Notre Esprit [à travers son habit] par Notre ange. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres : elle fut parmi les dévoués. »  [Coran 66:10-12]

Les versets ont été récités à deux reprises, une fois par Qari (liseur du Coran) et une autre fois par Ustad Farooq, qui en a interprété le sens. Il affirme : « Allah décrit deux exemples de vertus et deux exemples de vices dans ces versets… Et les quatre exemples concernent des femmes présentées par Allah. Il montre deux bons modèles à suivre. Et Il donne deux modèles néfastes, pour indiquer qu’il faut éviter et s’abstenir de pratiquer ces vices. »

Expliquant la signification des versets, Ustad Farooq affirme : « Les êtres humains suivent d’autres êtres humains et essaient d’imiter ceux qu’ils aiment. » Puis il affirme que cette tendance naturelle des êtres humains est connue des infidèles car « ils donnent des modèles à suivre aux femmes musulmanes. »

Il affirme : « Les infidèles projettent ces modèles néfastes sur les femmes musulmanes parce qu’ils veulent qu’elles soient des leurs. C’est pourquoi nous pouvons observer qu’ils présentent Malala [Yousafzai, jeune adolescente pakistanaise qui milite pour les droits des filles] comme modèle, ou parfois Sharmeen Obaid [Chinoy, journaliste pakistano-canadienne et documentariste primée d’un Emmy et d’un Oscar] et parfois encore Sania Mirza. Ce sont des femmes sans caractère et sans foi qui ne devraient même pas être qualifiées de femmes, et qu’ils [les Occidentaux] exhibent comme modèles pour les femmes musulmanes ».

« Le sommet qu’un homme peut atteindre devant Allah est d’être son esclave ; la gloire de l’homme est d’être l’esclave d’Allah… Ce concept est tout à fait contraire à l’idéologie occidentale qui a pour mot d’ordre la liberté [de l’Homme] »

Ustad Farooq affirme que connaissant la tendance des femmes à imiter ou à suivre, le Coran pourvoie des exemples féminins. Il pointe ensuite que, si la grammaire arabe englobe automatiquement les femmes lorsqu’elle s’adresse aux hommes, ici Allah mentionne les femmes en particulier. Et d’ajouter : « Le sommet qu’un homme peut atteindre devant Allah est de devenir Son esclave ; la gloire de l’homme est d’être l’esclave d’Allah… Ce concept est tout à fait contraire à l’idéologie occidentale qui a pour mot d’ordre la ‘liberté’ [de l’Homme]. »

Il ajoute : « L’islam nous enseigne de nous prosterner devant celui qui vous relève de mille prosternations. Si un individu se prosterne devant le seul et unique Dieu, puis se libère de l’esclavage de sa propre personne, de sa fausse sagesse, de ses fausses coutumes et rituels sociaux… et ne craint désormais qu’Allah, il ne peut redouter la menace des États-Unis ou une coupe dans ses revenus et rien au monde ne fait naître la peur dans son cœur plus que la crainte d’Allah. Son amour de soi vient après son amour pour Allah et nul autre amour ne peut dépasser son amour pour Allah ».

Indiquant que l’être humain naît faible, il affirme : « Allah dit que l’[être humain] a été créé faible. Il doit devenir un esclave de l’un ou de l’autre. Nous devons nous incliner devant quelqu’un et la question est de savoir si nous nous inclinons devant le véritable créateur ou devant toutes les autres fausses divinités ». Après cette comparaison, il poursuit : « Nous envoyons mille malédictions au mot d’ordre trompeur de l’Occident, ‘liberté’, et nous sommes au-dessus de cela ; en fait, il [l’appel à la liberté] est un appel à la rébellion contre Allah. »

Après ces observations, Ustad Farooq explique les versets récités au début de sa conférence. Il expose leur sens caché : « Les deux femmes étaient les mieux placées pour faire de bonnes actions, car elles étaient les épouses de deux élus [prophètes] : Noé et Lot. Mais Allah dit que les deux ont trahi leurs maris… Les faiseurs d’exégèses sont unanimes sur le fait que cette trahison n’était pas de l’adultère, mais qu’elles ont trahi leur doctrine religieuse… Elles ont emprunté les voies des infidèles, et délaissé la voie d’Allah. Elles n’ont pas proclamé leur infidélité, mais l’ont cachée dans leurs cœurs. »

Et d’expliquer la trahison : « Certains des faiseurs d’exégèses disent que la femme de Lot (…) émettait des signaux en faisant sortir de la fumée de sa maison afin que les gens sachent que le Prophète Loth recevait des invités… [De même], l’épouse de Noé révélait à sa communauté les secrets du Prophète. Les deux – Noé et Lot – n’ont pu sauver [leurs femmes] de la punition d’Allah et les deux femmes ont été envoyées en Enfer avec d’autres habitants de l’Enfer… »

« Tout comme les femmes ne doivent pas divulguer les secrets de leurs maris et de leur ménage [ce qu’exige le Coran], elles doivent garder les secrets du djihad de leurs maris »

Selon Ustad Farooq, l’homme naît seul et sera tenu responsable de ses propres actes. « Donc, il est prouvé que la course pour l’au-delà est une course individuelle… Chacun doit travailler dur pour le Paradis et l’obtient avec ses propres bonnes actions. Les actions des autres ne nous aident pas si l’on a irrité Allah », ajoute-t-il. Tout comme les femmes ne doivent pas divulguer les secrets de leurs maris et de leurs domestiques, elles doivent garder les secrets du djihad de leurs maris.
Il raconte ensuite les histoires d’Aïcha, femme de Pharaon, et celle de Maryam [Marie]. Il cite un hadith du prophète Mahomet : « Beaucoup d’hommes ont atteint le degré de perfection, mais aucune femme n’a atteint ce degré, sauf Asiyah bint Muzahim, Maryam bint Imran et Khadijah bint Khuwaylid [fille de Khuwaylid et épouse du Prophète Mahomet]. Et sans aucun doute, la supériorité d’Aïcha [épouse du Prophète Mahomet] sur les autres femmes, est comparée à la supériorité du Sarid [repas préparé avec du pain et de la viande] sur les autres repas. »

Il rappelle que ces femmes ont atteint leurs hautes positions en raison de leur foi et non de leurs relations. Tout d’abord, il mentionne les qualités et les vertus d’Asiyah, qui a embrassé la foi de Moïse, en dépit du fait que son mari était le souverain tout-puissant de son temps. Ustad Farooq demande aux femmes sur la voie du djihad de garder à l’esprit qu’elles ont renoncé à tous les luxes et pouvoirs du Pharaon parce que « la foi est telle que lorsqu’elle s’infiltre dans le cœur, il devient facile de supporter toutes les épreuves. » Il allègue qu’elle haïssait Pharaon et tous les hommes et de son royaume et que les femmes musulmanes devraient l’imiter, et haïr les infidèles, les ennemis d’Allah et le kufr [mécréants].

A propos de Maryam bint Imran, Ustad Farooq affirme : « C’est la seule femme dont le nom apparaît dans le saint Coran avec celui de son père Imran, pour bien montrer aux chrétiens qu’elle est une esclave d’Allah et qu’elle n’a rien à voir avec la divinité… puisque les chrétiens croient à tort… qu’elle fait partie de la Trinité… » Enumérant ses qualités, il affirme : « [Marie] a protégé sa chasteté et sa virginité… à une période où les Bani Israël [les Juifs] pratiquaient la luxure et les abus sexuels (…). Allah a Lui-même confirmé sa chasteté et sa virginité [en la mentionnant dans le Coran] ».

Il appelle les femmes musulmanes à préserver leur chasteté, « surtout à cette époque de fitna, où [l’Occident] a déjà piétiné les femmes sous ses pieds, joué avec ses femmes, souillé leur virginité – et à présent, ils s’en prennent à la chasteté des femmes musulmanes ; … [ils s’en prennent à] nos femmes, leur voile, leur niqab, leur pudeur et leur foi… »

« Dans un bus en France, quand quelques femmes sont montées, je me suis levé pour leur céder ma place, comme je l’ai fait toute ma vie. L’autobus entier, y compris les femmes, me regardaient comme un crétin qui laissait sa place. »

Selon Ustad Farooq, les médias et le système éducatif pakistanais s’attellent à cet objectif, jour et nuit : à veiller à ce que « les femmes musulmanes perdent leur pudeur et que la foi soit arrachée de leur cœur. » Il ajoute : « On présente aux musulmans un rêve illusoire de liberté qui, en fait, est un esclavage envers soi-même… L’esclavage du fourbu dont le programme est de faire sortir les femmes de leurs foyers – de leur milieu naturel vers un milieu artificiel ».

Etablissant une comparaison avec l’Occident, il raconte son expérience en France : « Je peux affirmer d’après ma modeste expérience que la valeur de la chasteté des femmes dans notre société ne peut être comparée à celle des sociétés occidentales. J’ai eu une brève expérience en France. Il est impensable dans la société pakistanaise d’être en contact avec des femmes dans les lieux publics ; les femmes ne sont pas respectées comme il se doit, et doivent accomplir un travail réservé aux hommes… (…) Dans un bus en France, quand quelques femmes sont montées, je me suis levé pour leur céder ma place, comme je l’ai fait toute ma vie. L’autobus entier, y compris les femmes, m’ont regardé comme si j’étais un imbécile d’avoir laissé sa place.

« Je me suis rassis, honteux. Dans ces sociétés, il n’existe pas de concept selon lequel les femmes ont droit au respect. Les femmes portent des charges lourdes, des sacs, et personne ne les aide. Il y a de vieilles femmes parmi elles… et dans notre société, même en cette période de décadence, l’honneur et le respect attribué aux femmes n’est pas comparable. Si le pneu d’une voiture conduite par des femmes crève, toute la communauté se rassemble pour lui venir en aide… »

Ustad Farooq conclut : « C’est grâce à la foi, à notre religion… C’est la religion d’Allah, et Allah a introduit dans Sa religion le respect des femmes. Allah a donné ce modèle aux femmes qui ont préservé leur chasteté dans cette ère où la société entière est absorbée par des voies infidèles (…). A présent, les femmes musulmanes doivent décider entre prendre pour modèle ces actrices, chanteuses et comédiennes, ou Hazrat Ayïcha, Hazrat Khadeeja, Hazrat Asiya et Hazrat Maryam ».

Source : Archive.org (États-Unis), consulté le 18 juillet 2013

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