Le 18 juillet 1994, une explosion pulvérisait le bâtiment abritant les principales institutions juives d’Argentine, faisant 85 morts et 300 blessés. 21 ans plus tard, aucun coupable n’a encore été identifié pour cet attentat, le plus meurtrier de l’histoire du pays.
Vendredi 17 juillet 12015, les proches des victimes se sont réunis à Buenos Aires pour réclamer une nouvelle fois justice, dans ce dossier compliqué par ses accents diplomatiques, où ont été tour à tour évoquées la piste syrienne et l’ombre de l’Iran, tandis que deux présidents argentins, Carlos Menem et Cristina Kirchner, sont soupçonnés d’entrave à l’enquête.
A 09h53 (12h53 GMT), l’heure exacte de l’attentat, une sirène a retenti lors d’une cérémonie en hommage aux victimes, sur les lieux-mêmes de l’attaque. La date anniversaire tombant un samedi, jour de shabbat, les actes de commémoration ont été avancés au vendredi.
Dans un discours, le président de la Fédération des communautés juives, Ariel Cohen, a exigé « que des mesures soient prises pour que les inculpés iraniens soient soumis à la justice » argentine. Trois autres cérémonies étaient organisées à Buenos Aires.
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