De Toulouse à Bruxelles: fanatisme et mode opératoire des islamistes

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Le 8 juillet 2012, vers 18 h 30, le présentateur de l’émission Sept à huit, sur TF1, annonce que vont être diffusés à l’antenne les enregistrements de Mohammed Merah, pris juste avant sa mort, alors que le Raid assiège son appartement. C’est la première fois que l’on entend la voix de ce terroriste, une voix calme, assurée, déterminée. La stupéfaction le dispute à l’horreur et à la colère face à l’irresponsabilité de la chaîne. Aussitôt, le parquet de Paris lance une enquête préliminaire pour violation du secret de l’instruction. “À ce rythme, ce sont les vidéos des tueries qui se retrouveront sur la Toile et l’atteinte sera alors irrémédiable”, s’indigne une avocate des familles, Me Samia Maktouf. Le tueur a filmé ses attentats et a fait parvenir les vidéos à la chaîne qatari Al-Jazzera.

Sur l’enregistrement, le timbre de voix ne laisse rien paraître: aucune émotion, aucun regret, aucune peur, si ce n’est la seule certitude d’avoir accompli sa “mission”. L’homme dit être un agent d’Al-Qaïda. Il affirme avoir été partout pour brouiller les pistes. Mais, ce n’est qu’au Pakistan qu’il a pu entrer en contact avec les terroristes. Là, après une formation, on lui aurait proposé de commettre des attentats en utilisant des bombes. Mais en France, poursuit-il, il est difficile de se procurer certains produits explosifs. Merah demande alors aux terroristes un entraînement spécifique pour apprendre à tirer au pistolet. Pour apprendre à tuer méthodiquement, n’importe quelle cible tant qu’il pourra tuer. De retour en France, Merah continue de brouiller les pistes, égarant les agents du renseignement chargés de le surveiller. Puis il passe à l’action. Il frappe, il assassine méthodiquement, froidement, des militaires. Le hasard, explique-t-il aux hommes du Raid, l’empêche d’atteindre sa prochaine cible. S’il avait pu, il aurait aimé s’attaquer à la synagogue de Bagatelle.

Alors il se rabat sur une école juive: “J’ai repris le scooter et je suis passé comme ça, ce n’était pas prémédité, enfin si, je comptais le faire, t’as vu, mais le matin en me réveillant, ce n’était pas mon objectif.” “Au début les frères [les djihadistes pakistanais] m’ont dit de tuer tout, tout ce qui est civil et mécréant, tout: les gays, les homosexuels, ceux qui s’embrassent publiquement […]. Mais moi, j’avais un message à faire passer […]. J’ai tué des enfants juifs parce que mes petits frères, mes petites sœurs musulmanes se font tuer. Donc moi, je savais qu’en tuant que des militaires, des Juifs, le message passerait mieux. Parce que si j’avais tué des civils, la population française aurait dit que, euh voilà, c’est un fou d’Al-Qaïda, c’est juste un terroriste, il tue des civils. Même si j’ai le droit, mais le message est différent […]. Je tue des Juifs en France parce que ces mêmes Juifs-là… euh tuent des innocents en Palestine ” Il était, dit-il, prêt à commettre de nouveaux carnages. Mais il savait qu’un jour “ça allait être vraiment chaud pour [lui], qu’il y allait avoir des barrages, tout ça”: “J’aurais tout fait au culot, je serais entré dans les commissariats, j’aurais abattu le policier qui est à l’accueil, j’aurais abattu des gens dans la rue, des gendarmes qui circulent en voiture, aux feux rouges, j’aurais mis des guets-apens.”


L’islamiste veut en finir les armes à la main. Il ne se rendra pas. Il est fatigué, cela se sait par le timbre de sa voix. Mais il a gagné du temps en parlant pendant des heures avec les hommes qui se relaient derrière la porte. Il veut seulement récupérer, parce qu’il est fatigué. Finalement, cet homme qui se gomine les cheveux et fait très attention à son apparence est un monstre qui fait froid dans le dos. Et, que nous sert là Mohamed Merah, sinon le pervers mythe du meurtre rituel qui fait tache dans l’histoire de l’Humanité, comme le décrit si souvent le philosophe et politologue Pierre-André Taguieff? Que nous déverse là Mohamed Merah, sinon l’horrible stéréotype du Juif sanguinaire: Israéliens ou Juifs = assassins d’enfants? Dans ces enregistrements, le tueur explique poursuivre”un but précis” dans le choix de ses victimes: il dit avoir eu le “cœur apaisé” après la deuxième tuerie le 15 mars, à Montauban, où il a abattu deux autres militaires et en a très grièvement blessé un troisième.

“Et je voulais refaire ça à chaque fois et […] de récidiver dans mes opérations, je me sentais de mieux en mieux. Je me sens bien, t’as vu, j’ai le cœur apaisé. Je suis fier de moi et je demande à ce qu’Allah soit fier de moi, et qu’il accepte ces bonnes actions, tu vois. Je ne regrette absolument rien, t’as vu… ” La monstruosité de ces propos nous fait découvrir le fanatisme de l’islamisme, devenu une hydre folle qui menace nos sociétés.

Autre lieu, autre temps

Un homme, casquette vissée sur la tête, rejoint le Musée juif de Bruxelles. L’homme est de corpulence moyenne et athlétique, il porte une casquette de couleur sombre avec un logo clair sur la face avant du côté gauche. Il arbore également un vêtement de couleur bleue claire avec un logo clair à hauteur de la poitrine du côté gauche, un pantalon de couleur sombre et des chaussures également de couleur sombre avec des semelles claires, détaille la police fédérale belge sur son site Internet. L’homme est en outre équipé d’un sac en bandoulière de couleur sombre avec un logo blanc de petite taille et d’un sac de sport également sombre avec logo clair. Le suspect fait alors usage d’une arme d’épaule avec crosse pliable de type Kalachnikov avant de prendre la fuite à pied dans la direction de la rue des Chandeliers puis de la rue Haute, dans le quartier des Marolles où il a été perdu de vue. Deux hommes et une femme perdent la vie. La scène dure 90 secondes. Il est extrêmement calme, méthodique, assassinant froidement et quittant le musée le plus tranquillement possible, sans courir, sans même se presser. Un mode opératoire qui renvoie à Mohamed Merah, le tueur antisémite qui avait fait sept morts à Toulouse et Montauban, en mars 2012. La porte-parole du parquet confirme le lendemain (dimanche 25 mai 2014) que l’attaque a été menée par un homme “probablement seul” et “bien préparé”. Et, de sources proches de la police criminelle et de la Sureté de l’Etat, l’homme pourrait appartenir à la mouvance islamiste radicale.

Les djihadistes transformeraient le monde en un champ de ruine s’ils le pouvaient. Nous disons alors que les musulmans doivent prendre conscience des dangers qui les guettent. Chaque islamiste contribue un peu plus à diaboliser l’Islam, religion du Livre qui doit être pleinement et totalement respectée. Pis, chaque islamiste ne fait pas qu’empoisonner le cœur de chaque musulman ou non musulman, il l’étrangle.

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