Des lycéens de Gennevilliers rencontrent la survivante de la Shoah qu’ils ont retrouvée

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Dans le cadre de leurs recherches pour le Concours national de la Résistance et de la déportation, des élèves du lycée Galilée de Gennevilliers ont remonté la trace d’une famille juive déportée. Et ils ont retrouvé l’une des filles, aujourd’hui âgée de 81 ans et qui vit en Israël. Dina Godschalk leur a rendu visite, mardi 24 mars 2015, dans leur établissement.

Elle leur a raconté sa fuite en 1941 dans un bus, puis un train, puis un camion, grâce au réseau de Secours national, sa vie cachée dans un château de Haute-Loire avec deux de ses frères, le retour difficile à Gennevilliers chez une tante, l’éloignement de son frère Albert, revenu d’Auschwitz, seul rescapé parmi six membres de la famille déportés, le travail à l’usine et enfin le départ pour un kibboutz en Israël.

« Mes parents ont été arrêtés le 4 mai 1944 et transférés à Drancy, puis Auschwitz, retrace Dina. Il y avait deux files : à gauche, la mort, à droite, le travail. Ma mère, qui avait Daniel dans les bras, a été dirigée d’office vers la gauche. Mes sœurs, Angèle et Victoria, ont été placées à droite, mais Victoria a voulu rejoindre ma mère. Le jour de ses 40 ans, elles ont été gazées. Angèle est morte du typhus quelque temps après. » Le père Salomon travaille jusqu’à l’épuisement. « Son travail était de verser de la chaux sur les corps du charnier. Il avait de l’eczéma, la poudre de chaux lui volait dans les yeux, explique Dina. Quand il n’a plus été capable de travailler, il a été envoyé au four crématoire. »


« Le projet a été porté par sept élèves qui sont en filière technologique, rappelle le proviseur Lionel Pinard.Ils n’ont que deux heures d’histoire en première, et plus rien en terminale… »

Quentin, Paul, Ahmet, Khaled, Rémi, Meddy et Charlène préparaient le Concours national de la Résistance et de la Déportation avec des collégiens de Guy Moquet. A lire les archives, ils pensaient que toute la famille Farhi, juive et communiste, avait été exécutée pendant la guerre. « Tout est parti d’une liste de déportés, raconte Paul Gilet, 16 ans. Nous avons vu que les noms des personnes se dédoublaient. Emilie Farhi, la mère, apparaissait aussi sous le nom de Djemila. Par la suite, nous avons utilisé les documents des archives municipales. Celui de Mme Lévy nous a appris que trois des enfants avaient été cachés. »

Une rencontre très émouvante qui a rendu « l’Histoire proche et réelle », expliquent Meddy et Charlène…Lire l’intégralité.

Reportages : France Bleu

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