Début d’après-midi à l’école Lucien-de-Hirsch, dans le nord-est de Paris. C’est l’heure de la sortie pour les élèves de la plus ancienne école juive de France. S’engouffrant dans l’établissement gardé par des militaires, des parents cherchent leurs petits et repartent rapidement. Dans la rue, plots et barrières métalliques tiennent les voitures à distance.
“Ce n’est vraiment pas normal d’aller à l’école et de voir des soldats avec des mitraillettes”, soupire Sandra Azoulay, mère de deux enfants de 12 et 8 ans. Après les attentats de janvier contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo et dans un supermarché casher, son fils n’a pas voulu aller à l’école pendant quatre jours. “Il me disait ‘Ils vont venir en moto, il va y avoir un attentat’“… Si le gouvernement se veut rassurant, promettant de consacrer 3 millions d’euros à la protection des lieux Juifs en 2015, beaucoup de parents s’interrogent sur l’avenir. Comme d’autres, Sandra Azoulay se dit que “malheureusement, ça ne peut pas durer, car ça coûte beaucoup d’argent à l’Etat“. “On s’inquiète… Lire l’intégralité.
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