Estos Goim que defienden Israel editado por Nations pour Israel – Cuando un asno nos lleva a la verdad

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Parfois, il faut traiter les problèmes comme un bourrin.

Chacun aura pu voir ou lire, sur les réseaux sociaux et différents sites internet, l’information appuyée de photographies selon laquelle un âne, habillé du drapeau israélien, aurait été battu à mort, tué et brûlé par les manifestants pacifiques de la « marche du retour » des Gazaouis à la frontière avec Israël. L’information a été reprise par beaucoup de personnes, outrées et scandalisées face à la bestialité du traitement réservé à la pauvre bête par des ânes bâtés désireux de faire un geste symbolique de tuer Israël.

J’étais sur le point de partager moi aussi l’information mais, redoutant de devoir revêtir un bonnet d’âne en cas de propagation d’une fausse nouvelle, j’ai tout de même décidé de vérifier. Que voulez-vous, quand on s’est fait avoir une première fois, on y pense à deux fois: Un âne ne trébuche pas deux fois sur la même pierre!


Grâce à la recherche images de Google, j’ai rapidement découvert que la photographie de l’âne en feu datait de 2014 et ne confirme donc pas la nouvelle de cette barbare ânerie.  J’ai continué mes recherches, sollicitant de l’aide auprès des mules qui m’aident à porter le fardeau de ce travail.

En zoomant sur la première photo, j’ai pu ainsi lire le nom « Shehab News Agency« , une « agence de presse » palestinienne dont le seul sujet est l’opposition à Israël. La patience étant une vertu d’âne, j’ai longuement visité le site web de cette officine de propagande, à la recherche de cette photographie pour trouver son origine. Hélas, on ne fait pas d’un âne un cheval de course et étant mauvais dans les études, je ne saurais sans doute jamais lire l’Arabe et je n’ai pas vraiment su m’y retrouver.

Plutôt que de tourner en rond comme une bourrique, j’ai décidé de faire une recherche sur cette photo également et, sans sauter du coq à l’âne, j’ai découvert un élément assez intéressant sur les motivations profondes de la « marche du retour » palestinienne, aux allures pacifiques et nobles selon les médias occidentaux. En effet, j’ai trouvé cette photo sur un forum de discussion islamique et, avec l’aide d’une amie qui comprend l’arabe, j’ai pu comprendre ce qui s’y disait.

Un message était particulièrement intéressant. Il citait une phrase qui avait tout l’air de sortir d’un livre religieux:

« Entrez chez eux par la porte; puis quand vous y serez entrés, vous serez sans doute les dominants. »

Mon amie m’indique qu’il s’agit d’un verset coranique, très exactement Al Quran Surah 5. Al maida ayah 23, donc le verset 23 de la Sourate 5 « Al Maidah (La table servie) du Coran.

Cette Sourate est une longue Sourate de Médine de 120 versets qui est particulièrement éloquente sur le rapport des musulmans aux Juifs et aux Chrétiens. Par exemple, le verset 51 qui interdit aux musulmans de s’associer aux Juifs et aux Chrétiens parce qu’ainsi il devient l’un des leurs et n’est plus guidé par Allah.

Il faut rappeler que, dans la tradition islamique, les Sourates dites de Médine sont datées d’après l’Hégire, donc le départ de Mahomet de la Mecque en raison de l’opposition des Mecquois, notamment des Juifs, à son enseignement. A partir de l’Hégire, la survie de l’Islam étant mise en cause, le Djihad est lancé et les révélations coraniques deviennent dures et guerrières et supplantent, par le principe du Naskh, les révélations datant de la Mecque qui sont plus tolérantes envers les « gens du Livre ». Dans la Sourate 5, il est par exemple clairement indiqué que Mahomet est le successeur prophétique de Jésus qui a reçu l’Evangile et Moïse qui a reçu la Torah. Le Coran confirme l’Evangile qui lui-même confirme la Torah, d’après cette Sourate. Le Coran étant l’ultime révélation et Mahomet étant le dernier prophète, ceux qui les acceptent sont donc dans la vérité de la Torah et de l’Evangile, selon l’Islam. Et inversement, ceux qui ne les acceptent pas en prennent pour leur grade, les Juifs: « Ces gens-là ne sont nullement les croyants. » (v.43), comme les chrétiens : « ceux-là sont les pervers. »(v.47).  

Revenons au verset 23 qui est cité dans le commentaire que j’ai relevé. Cité tel qu’il l’a été et dans le contexte de la « marche du retour » des palestiniens vers « la Palestine », il est clairement un encouragement pour les palestiniens à entrer en Israël parce que dès lors, qu’ils seront entrés, ils seront dominants.

« Entrez chez eux par la porte; puis quand vous y serez entrés, vous serez sans doute les dominants. »

Nous ne sommes donc pas en présence d’une simple manifestation civile pacifique pour rappeler le « droit du sol des palestiniens », mais bien d’une tentative d’invasion sur des principes religieux. Voilà pourquoi les miliciens du Hamas tentent de percer la frontière et de la faire traverser par une marée humaine de palestiniens qui crient « Mort aux Juifs » et affichent des croix gammées entre deux drapeaux palestiniens.

On ne me fera pas croire que la France Insoumise, l’Etat français ou les médias ne sont pas au courant de tout ces éléments, avec les légions de spécialistes du Moyen-Orient, du Djihad et de professionnels du renseignement dont ils s’entourent. Ces informations et cette analyse sont à leur disposition mais, clairement, on force pas un âne à boire quand il n’a pas soif.

Mais le plus drôle, et là on a véritablement l’impression qu’on se fout de l’âne jusqu’à la bride, c’est de lire le contexte de la Sourate et le contexte immédiat de ce verset:

« 20. (Souvenez-vous) lorsque Moïse dit à son peuple: « Ô, mon peuple! Rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous, lorsqu’Il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu’Il n’avait donné à nul autre aux mondes.

21. Ô mon peuple! Entrez dans la terre sainte qu’Allah vous prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants.

22. Ils dirent: « Ô Moïse, il y a là un peuple de géants. Jamais nous n’y entrerons jusqu’à ce qu’ils en sortent. S’ils en sortent, alors nous y entrerons ».

23. Deux hommes d’entre ceux qui craignaient Allah et qui étaient comblés par Lui de bienfaits dirent: « Entrez chez eux par la porte; puis quand vous y serez entrés, vous serez sans doute les dominants. Et c’est en Allah qu’il faut avoir confiance, si vous êtes croyants ».

24. Ils dirent: « Moïse! Nous n’y entrerons jamais, aussi longtemps qu’ils y seront. Va donc, toi et ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes ».

25. Il dit: « Seigneur! Je n’ai de pouvoir, vraiment, que sur moi- même et sur mon frère: sépare-nous donc de ce peuple pervers ».

26. Il (Allah) dit: « Eh bien, ce pays leur sera interdit pendant quarante ans, durant lesquels ils erreront sur la terre. Ne te tourmente donc pas pour ce peuple pervers ». »

Si vous ne méritez pas trop des oreilles d’âne, ce récit devrait vous mettre la puce à l’oreille. Hélas, comme je suis méchant comme un âne rouge, je pense que vous les méritez et je vous demande donc d’ouvrir une Bible au livre des Nombres (Bamidbar, pour les Hébraïsants), au chapitre 13 et 14. Vous y lirez en effet le récit des 12 espions israélites envoyés par Moïse faire une reconnaissance de la terre de Canaan et de ses places fortes. Ils en revirent effrayés pour y avoir vu des géants et des forteresses imprenables et jugèrent la conquête de la terre promise impossible. Seuls Josué et Caleb, deux des douze, estimèrent qu’elle était possible et encouragèrent le peuple d’Israël a prendre ce que Dieu leur avait promis. Mais le peuple eut peur et voulut retourner en Egypte en se rebellant à la fois contre la parole de Dieu et contre celui qui empêchait régulièrement la colère de Dieu de s’abattre sur eux, Moïse. Cette rébellion leur coûta d’errer 40 ans dans le désert jusqu’à ce que toute la génération qui avait eu peur soit morte et que leurs enfants héritent de la promesse. De cette génération, seuls Josué et Caleb, qui avaient cru en Dieu et étaient restés fidèles, purent entrer en Canaan et y mener la conquête.

Le verset 23 de la Sourate 5 n’est qu’une paraphrase de Nombres 13:30 dans lequel Caleb encourage le peuple d’Israël à prendre possession de la terre de Canaan. Comparez-vous même:

Le Coran, Sourate 5:23: « Entrez chez eux par la porte; puis quand vous y serez entrés, vous serez sans doute les dominants. »

La Torah, Nombres 13:30 (Version Martin): « Montons hardiment, et possédons ce pays-là, car certainement nous y serons les plus forts. »

Donc, cette justification coranique d’entrer de force en Israël parce qu’ainsi les palestiniens domineront, ce qui provoquerait une destruction d’Israël et un génocide du peuple d’Israël sur sa terre d’un niveau qui ferait de la Shoah une blague, s’appuie sur la Torah et le récit de l’entrée en Canaan du peuple d’Israël. J’ai surligné le verset 21 de la Sourate 5 qui, paraphrasé, stipule clairement qu’Israël est le peuple d’Allah (« Ô mon peuple ») et que cette terre leur a été prescrite par Allah.

On pourrait gloser pendant des heures sur l’audace de bourrin qu’il faut pour s’appuyer sur les textes juifs pour justifier la destruction d’Israël mais à frotter la tête d’un âne, on perd son savon. Il est plus important, je pense de comprendre la signification de ce symbole de faire porter le drapeau d’Israël par un âne. Le verset 5 de la Sourate 62 nous en donne l’explication. Les Juifs y sont clairement comparés à un âne puisque, selon le Coran, ils ont été chargés de la Torah mais ne l’ont pas appliquée.

Sourate 62 Al Jumma (Le vendredi), verset 5: « Ceux qui ont été chargés de la Thora mais qui ne l’ont pas appliquée sont pareils à l’âne qui porte des livres. Quel mauvais exemple que celui de ceux qui traitent de mensonges les versets d’Allah et Allah ne guide pas les gens injustes. »

Pourtant, si les musulmans ont autant de considération pour la Torah comme texte envoyé par Allah, il serait bon qu’ils méditent sur les chapitres 22 à 24 du même livre des Nombres dont ils tirent leur encouragement à envahir Israël.

Dans ces chapitres, le Roi de Moab demande au Prophète Balaam de venir maudire Israël pour pouvoir le vaincre au combat. Malgré l’interdiction de l’Eternel, Balaam prend la route du camp du Roi de Moab en chevauchant son ânesse. L’Ange de l’Eternel se place sur son chemin, une épée dégainée à la main pour empêcher Balaam d’y parvenir. Aveuglé, Balaam ne le voit pas mais l’ânesse, elle, voit le danger et essaie par trois fois d’éviter à son maître de tomber entre les mains de l’Ange. Balaam, n’y comprenant rien, la rue de coups de bâtons jusqu’à ce que l’Eternel permette à l’ânesse de parler pour sa défense, ce qui permet à Balaam d’enfin prendre conscience du danger et de comprendre qu’il doit bénir Israël et non pas le maudire.

Malgré la colère du Roi de Moab et grâce à la clairvoyance de son ânesse, Balaam bénira plusieurs fois Israël, terminant par un splendide poème à portée prophétique, chapitre 24:4-9 :

« Celui qui entend les paroles de Dieu, qui voit la vision du Tout-puissant, qui tombe et qui a les yeux ouverts, dit:
Que tes tentes sont belles, o Jacob! et tes demeures, o Israël!
Comme des vallées elles s’étendent, comme des jardins auprès d’un fleuve, comme des arbres d’aloès que l’Éternel a plantés, comme des cèdres auprès des eaux.
L’eau coulera de ses seaux; et sa semence sera au milieu de grandes eaux; Et son roi sera élevé au-dessus d’Agag, et son royaume sera haut élevé.
Dieu l’a fait sortir d’Egypte; il a comme la force des buffles; il dévorera les nations, ses ennemis; il cassera leurs os, et les frappera de ses flèches.
Il s’est courbé, il s’est couché comme un lion, et comme une lionne: qui le fera lever? Bénis sont ceux qui te bénissent, et maudits sont ceux qui te maudissent. »

Moralité, au lieu de prendre un âne comme symbole de la malédiction d’Israël et l’amener devant la frontière d’Israël pour carboniser les Juifs en effigie, bien que je n’ai pas de confirmation vérifiable de cette information, mieux vaudrait écouter ce que l’âne a à dire parce que parfois, l’ânesse en sait davantage sur la volonté de Dieu que le Prophète!

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