Dans la nébuleuse de l’extrême-droite européenne qui a actuellement le vent en poupe, le leader du Parti de la Liberté néerlandais Geert Wilders est un peu atypique. Très philosémite et fervent pro-israélien, il a également des positions assez libérales sur certaines questions sociétales.
Lors des dernières élections de 2012, le Parti de la Liberté néerlandais avait obtenu 10% des voix, mais les sondages en vue des nouvelles élections qui ont lieu cette semaine lui prédisent de devenir le premier ou second parti du pays. Et la crise aigue qui a éclaté entre le gouvernement néerlandais et la Turquie pousseront encore de nouveaux électeurs vers cette formation.
Durant sa jeunesse, Geert Wilders a effectué du volontariat dans un moshav de la vallée du Jourdain et il exprime régulièrement son affection pour Israël. Lors d’une interview il a affirmé que son parti est certainement le plus pro-israélien de la classe politique néerlandaise et que les relations avec Israël n’iront qu’en se renforçant s’il devient Premier ministre. Il considère Israël comme un rempart contre ce qu’il appelle la « barbarie islamique » et répète à l’envi que c’est grâce à Tsahal que les habitants européens et américains peuvent dormir tranquille.
Sur le conflit israélo-palestinien, il considère la Jordanie comme un éventuel Etat ‘palestinien’ et il est l’un des rares politiciens européens à reconnaître que la guerre menée par les Arabes palestiniens contre Israël est en fait une guerre religieuse et civilisationnelle de l’Islam contre l’Occident.
Mais même si sa formation devient centrale dans la vie politique néerlandaise, Geert Wilders a peu de chances de devenir Premier ministre car pour l’instant aucun parti traditionnel n’est prêt à former une coalition avec lui.
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