L’ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis et député, Michael Oren, a fustigé samedi sur les réseaux sociaux la France pour voir voté en faveur d’une résolution appelant à protéger les Palestiniens, engendrant aussitôt la réaction de l’ambassadrice de France en Israël, Hélène le Gal.
“Je félicite les Etats-Unis pour leur opposition à la résolution proposée par le Conseil de sécurité sur Gaza, dans laquelle le Hamas n’a pas été mentionné et dans laquelle l’armée israélienne a été condamnée pour avoir défendu Israël”, a écrit Oren, membre du parti Koulanou.
Et d’ajouter: “Honte à la France pour apporter son soutien à cela. Le gouvernement français ne peut pas dire qu’il est contre l’antisémitisme et voter en faveur de cette décision antisémite”.
La réponse de l’ambassadrice de France en Israël n’a pas tardé. Peu de temps après la publication du Tweet sur les réseaux sociaux, Hélène Le Gal a rétorqué: “Honte à vous, M. Oren, d’avoir insulté la France à la veille de la visite de votre Premier ministre à Paris. Vous n’avez pas lu la résolution. Ce n’était pas parfait mais elle condamnait toute la violence contre Israël”, ajoutant que “la France soutient catégoriquement la sécurité d’Israël”.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou se rendra lundi en Europe, porteur d’un message de “tolérance zéro” envers l’Iran. Il ira en Allemagne pour un entretien avec la chancelière Angela Merkel, puis rencontrera le président français Emmanuel Macron avant d’aller à Londres pour s’entretenir avec son homologue Teresa May.
Le Tweet de Michael Oren est survenu après que les Etats-Unis ont opposé leur veto vendredi à un projet de résolution de l’ONU soutenu par les Arabes appelant à des mesures pour protéger les Palestiniens après des manifestations meurtrières à la frontière avec Gaza.
Dix pays dont la Chine, la France et la Russie ont voté en faveur du projet présenté par le Koweït au nom des pays arabes au Conseil de sécurité.
Quatre pays – la Grande-Bretagne, l’Ethiopie, les Pays-Bas et la Pologne – se sont abstenus.
Le texte rédigé par le Koweït avait appelé à “des mesures pour garantir la sécurité et la protection” des civils palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, et demandé un rapport de l’ONU pour proposer un “mécanisme de protection internationale”.
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