Kamandar Bakhtiar, déserteur de l’EI-Khorasan : J’ai été témoin de décapitations et de viols d’homosexuels

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Kamandar Bakhtiar, officier de police afghan ayant rejoint l’Etat islamique-Khorasan pour le quitter trois mois plus tard, a raconté ses expériences. Dans une séquence diffusée sur Alaan TV (Emirats arabes unis) le 7 septembre 2016, Bakhtiar a affirmé : « J’ai vu les pires choses imaginables sur la surface de la terre », y compris des décapitations et le viol d’homosexuels. Il a raconté avoir été contraint de s’enfuir de son domicile suite à des menaces de l’EI-Khorasan. « Les combattants étrangers, notamment les Pakistanais, perpètrent d’horribles actes terroristes », a-t-il dit.


Extraits :

Kamandar Bakhtiar : D’abord, je dois dire que je suis très heureux d’avoir totalement abandonné l’Etat islamique [EI] pour rejoindre [les forces] du gouvernement afghan il y a six mois. Cela s’est fait dans le cadre d’une campagne lancée par le député afghan Jaji Zahir (Qadir) qui a éveillé la colère et la rébellion populaire contre l’EI. J’étais en colère et bouleversé par les actes inhumains et anti-islamiques imposés par nos commandants [de l’EI], comme le meurtre d’innocents, etc. Ainsi, j’ai profité de l’occasion offerte par le parlement aux combattants de retourner à leurs vies normales.

J’ai passé trois mois avec l’EI-Khorasan dans la région de Bandar, sous le commandement d’Abdullah Makhati. Avant de rejoindre l’EI, j’étais officier de la police afghane à Khost. Lorsque je suis rentré dans mon village pour mon congé habituel, j’ai rencontré Makhati, qui m’a demandé, après quelque temps, de quitter la police et de rejoindre l’EI-Khorasan. J’ai accédé à sa requête. Ma famille était de culture religieuse, et Abdullah m’a servi de pont pour rejoindre l’EI. Après une longue discussion, il m’a convaincu que le gouvernement était sous contrôle de ce qu’il appelait « les infidèles ». Pour être honnête, j’ai été induit en erreur par son éloquence, et donc, j’ai quitté mon emploi pour rejoindre l’EI.

Pendant les trois mois que j’ai passés dans les rangs de l’EI, j’ai vu les pires choses imaginables sur la surface de la terre. Ils tuent et décapitent des innocents, pillent la propriété des gens sans histoires, et commettent les pires actes possibles, comme violer des homosexuels. Tous ces actes sont contraires à l’islam. J’étais bouleversé par leurs actions criminelles, mais je ne pouvais rien faire. Puis j’ai entendu parler de la campagne lancée par le député Haji Zahir dans ma ville. […]

Lorsque je suis retourné dans mon village, après avoir déserté l’EI, j’ai reçu un accueil chaleureux de ma famille et mes amis, qui ont fêté mon retour avec des feux d’artifices. Dans le même temps, les membres de l’EI-Khorasan n’arrêtaient pas de me menacer, ce qui m’a forcé à fuir la région avec ma famille. Quelques jours après mon départ, ils ont pris d’assaut mon village et brûlé ma maison. Malgré toute ces souffrances, je suis très heureux d’avoir quitté les terroristes pour rejoindre le processus de paix mené par l’Etat afghan.

J’appelle mes collègues restés dans les rangs de l’EI à quitter ces groupes criminels et à reprendre leurs vies normales. A ceux qui sympathisent avec l’EI et veulent le rejoindre, je dis : l’EI et les Talibans n’ont rien à voir avec l’islam, et sont plus affreux à l’intérieur qu’ils ne le paraissent à l’extérieur. […]

Les combattants étrangers, en particulier les Pakistanais, commettent d’horribles actes terroristes, inacceptables aux yeux de l’islam et de l’humanité en général. Ils crucifient des personnes sur les places publiques, pillent leurs propriétés et kidnappent des gens contre une rançon de 100 000 à 200 000 dollars. Les gens qui ne peuvent verser de somme aussi importante sont massacrés au couteau.

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El Instituto de Investigación de Medios de Información en Medio Oriente (MEMRI) explora el Medio Oriente a través de los medios informativos de la región.

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