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La chercheuse koweitienne Ghadeer Jamal a affirmé qu’un mari est autorisé à battre sa femme pour la corriger si elle se rebelle, tant qu’il ne le fait pas par vengeance et ne laisse pas de marques sur son corps. S’exprimant sur la chaîne télévisée koweïtienne Alkout les 13 et 15 octobre 2016, elle a déclaré que le fait de refuser à son époux le droit de tirer du plaisir de sa personne et le fait de quitter son foyer sans sa permission représentent les deux cas de rébellion d’une épouse.
Extraits :
Ghadeer Jamal : La rébellion de la part d’une femme peut se produire dans deux cas, dans lesquels elle désobéit sur des sujets définis par Allah : le premier est de refuser au mari le plaisir qu’il est en droit de tirer d’elle, et le second est de quitter sa maison sans sa permission. […]
Le mari a le droit de battre sa femme, s’il y a de l’espoir que cela la rende obéissante. Il a le droit de le faire dans une mesure minimale pour obtenir l’effet escompté. Les coups ne doivent pas se poursuivre lorsque l’objectif a été atteint. Sinon, ils ne feront que gagner en violence. [Les coups sont permis] tant qu’ils ne sont pas trop forts, et qu’ils ne laissent pas de marques noires ou rouges sur son corps. L’objectif doit être la correction, et non la vengeance. Si les coups dépassent [cet objectif], cela devient un crime, et le mari doit verser une amende, tant selon la charia que selon la loi étatique.
Ainsi, la question de frapper sa femme est une épée à double tranchant. Si le mari frappe sa femme et laisse des marques sur son corps, si la couleur de sa peau change – tournant au rouge ou au noir – ou si elle saigne, il doit lui verser une indemnité financière, comme l’établit la loi islamique. […] Tout cela en partant du principe que les coups inciteront peut-être l’épouse à mieux se comporter. Si le mari sait qu’il existe même 5 % de chances qu’ils ne la corrigeront pas, il ne doit pas la battre.
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