Alors que pleuvent les roquettes et drones de toute sortes sur tout le pays d’Israël, que font les Israéliens ?
Sombrent-ils dans la déprime ?
S’enferment-ils dans leur « mamad » (chambres fortes) ?
Ils font des « souccot », c’est-à-dire des cabanes aux toits de branchage dans lesquelles ils mangeront, dormiront, inviteront leurs parents et amis pendant une semaine !
Les balcons des immeubles, les cours et trottoirs des villes sont pleins de ces frêles constructions qui témoignent de l’incroyable fidélité du peuple d’Israël à son histoire et à sa tradition, puisque ces souccot rappellent les cabanes dans lesquelles les hébreux résidaient dans le désert à la sortie d’Egypte, il y a plus de trois mille ans !
Ils ne sont pas rancuniers puisqu’à la fête de souccot traditionnellement était prévu un rite expiatoire pour toutes les nations du monde : expiation pour l’embargo des armes, pour les condamnations à l’ONU, pour le procès en génocide !
Armés d’une branche de palmier, de deux branches de saule, de trois branches de myrte et d’un cédrat, ils vont se réjouir, persuadés de n’avoir pas perdu leur âme dans la guerre et conscients d’avoir su conserver leurs valeurs.
La fête de souccot se termine par « Simhat torah », fête de la Torah, qui ne pourra être complète cette année qu’avec le retour des otages.
Marc Lévy, représentant du Crif en Israël
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