Le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Al-Muallem embrasse Aboul Gheit, dirigeant de la Ligue arabe, lors d’une rencontre impromptue à l’ONU

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Le 27 septembre 2019, la chaîne de télévision libanaise Mayadeen diffusait un reportage sur la visite du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères syrien Walid Al-Muallem à l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Lors d’une rencontre impromptue entre Al-Muallem et le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, ce dernier embrasse Al-Muallem et d’autres membres de la délégation syrienne.


Le reportage détaille les réunions d’Al-Muallem avec ses homologues de divers pays, dont le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Lavrov et Al-Muallem se sont déclarés satisfaits du Comité constitutionnel syrien. Interrogé par un journaliste sur les accusations portées contre la Syrie par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, Al-Muallem a répondu qu’il ne connaissait pas Pompeo. Extraits :

Journaliste : La participation de Walid Al-Muallem, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Syrie, à l’Assemblée générale de l’ONU a apporté son lot de surprises et de plaisanteries politiques éloquentes. Alors que Muallem et ses assistants patientaient avant une rencontre avec un hôte, Ahmad Abou Al-Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, est passé près de lui [Muallem].

Diffusion des images : 

Ahmad Abou Al-Gheit : Mon frère, dites « Bonsoir ! » Vous ne pouvez pas ne pas…

Walid Al-Muallem : Pourquoi pas ?

Ahmad Abou Al-Gheit : Comment allez-vous ? Je suis très heureux de vous voir.

Faisal Mekdad : Oui, cela se voit.

Ahmad Abou Al-Gheit : Non, vraiment, je suis content de vous voir, je sais que vous avez été…

Fin de l’extrait

Journaliste : Il y a eu réconciliation entre la Syrie et le chef de la Ligue [arabe], et non avec l’organisme, lui-même, mais cette réconciliation ne semble pas uniquement personnelle. La réconciliation a eu lieu immédiatement après la rencontre d’Abou Al-Gheit avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, Ibrahim Al-Assaf. Al-Muallem a également rencontré le ministre des Affaires étrangères vénézuélien Jorge Arreaza, en ami, alors que sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères chypriote Nikos Christodoulides s’est déroulée dans une atmosphère occidentale européenne, la Syrie et Chypre partageant beaucoup d’histoire et d’intérêts, et constituant un point de rencontre entre l’Orient et l’Occident. Il était naturel que la Russie et la Syrie – deux alliés – examinent leurs relations ainsi que les questions relatives à la crise syrienne, lors d’une réunion de routine.

Diffusion des images : 

Lavrov : C’est une excellente occasion de se rencontrer, après le pas très important franchi par la formation du Comité constitutionnel [syrien]. Cette démarche a été saluée par tous, d’abord et avant tout par le secrétaire général de l’ONU, qui est très enthousiaste. Il ne reste plus qu’à organiser la cérémonie marquant le début des travaux du [comité] à Genève.

Fin de l’extrait

Journaliste : Al-Muallem a également exprimé sa satisfaction à l’égard du comité. Il a estimé que le cadre opérationnel [du comité] constituait une victoire pour le peuple syrien.

Diffusion des images : 

Al-Muallem : Le cadre opérationnel sur lequel nous nous sommes mis d’accord tient compte des accomplissements de l’armée arabe syrienne, ainsi que du sang des martyrs et des victoires de la Syrie.

Fin de l’extrait

Journaliste : Lorsque l’on a demandé à Al-Muallem son opinion sur les accusations portées contre la Syrie par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, il a nié le connaître.

Diffusion des images : 

Al-Muallem : Quel Pompeo ?

Interviewer : Le secrétaire d’Etat américain.

Al-Muallem : Heureusement que vous vous souvenez de lui, je ne le connais pas.

Fin de l’extrait

Journaliste : Avec son fameux sens de l’humour, le ministre des Affaires étrangères syrien a nié connaître le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, mais dans le même temps, a averti que l’établissement d’une zone au nord de la Syrie entraînerait à long terme de l’instabilité dans la région.

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El Instituto de Investigación de Medios de Información en Medio Oriente (MEMRI) explora el Medio Oriente a través de los medios informativos de la región.

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