Les juifes, Poutine et la Russie

Por:
- - Visto 815 veces

Pendant la longue histoire des juifs en Russie, le gouvernement a rarement état un allié et il a souvent été à l’origine de persécutions. Vladimir Poutine, l’actuel président russe, représente une exception, car les juifs ont joué un rôle important dans son histoire personnelle et dans son cercle privé. L’armée russe étant un élément important du puzzle multinational et potentiellement explosif, de la Syrie, cet élément personnel pourrait avoir un rôle explosif, important et peut-être décisif, dans l’évolution du conflit.

A l’Assemblée Internationale des Représentants de Habad en 2007, le Grand Rabbin Berel Lazar, a souvent fait référence au « Rabbin Poutine », et a raconté une histoire remarquable sur le leader russe, que nous avons entendu de Poutine lui-même.

« Quand il était un jeune enfant, il a grandit dans une famille très pauvre. Ses parents étaient toujours absents. Il a eu la chance d’avoir des voisins juifs hassidiques, qui ne manquaient jamais de l’inviter » a expliqué Lazar. « Ils étaient extrêmement gentils avec moi et j’ai compris que non seulement ils étaient gentils avec un enfant qui n’était pas le leur, mais surtout avec un enfant qui n’était pas juif. Ils étaient bons pour un enfant à une époque et en un lieu où il était dangereux de le faire ».


Dans l’histoire de Lazar, cette famille était celle de Anatole Rakhlin, l’entraineur sportif du lycée de Poutine, un homme qui représentait pour lui la figure du père et aux obsèques duquel il a pleuré. Poutine a décrit la famille dans son autobiographie First Person. Trente ans plus tard, en souvenir de la gratitude qu’il vouait à cette famille et du respect qu’il ressentait pour tout le peuple juif, en tant que maire adjoint de la ville de Leningrad, il a officiellement autorisé l’ouverture de la première école juive de la ville. »

Il a écrit « (C’était) des juifs pratiquants qui ne travaillaient par le samedi, et l’homme étudiait la Bible et le Talmud pendant toute la journée ». « Une fois, je lui avais même demandé ce qu’il marmonnait. Il m’a expliqué ce qu’était ce livre et j’ai immédiatement été intéressé ».

Les relations juives de Poutine ne sont pas une anomalie limitée aux mémoires de sa jeunesse. En 2005, alors qu’il était en visite officielle en Israël, il a rendu visite à son professeur de lycée, Mina Yuditskaya Berliner, qui habitait à Tel Aviv. Il lui a même acheté un appartement dans la ville quand il a appris qu’elle vivait dans des conditions précaires.

Akady et Boris Rotenberg étaient ses partenaires au judo sous la direction du Coach Rakhlin et ils sont toujours ses amis proches. Les Rotenberg sont des entrepreneurs milliardaires, et cette relation est bénéfique pour tous les deux. Le montant des contrats obtenus du gouvernement par les frères Rotenberg dépasse les milliards de dollars.

En fait, Poutine s’est entouré de juifs riches et prospères, comme Moshé Kantor (qui vaut 2,3 milliards), Lev Leviev (qui vaut 1,5 milliards), Roman Abramovich (9,1 milliards)
et Victor Vekselberg (13,6 milliards).Ce sont les amis proches et les confidents du président russe. Ils sont tous ouvertement juifs.

Pour le Nouvel An Juif, célébré en septembre, Poutine a envoyé des vœux de fête au Rabbin Lazar, pour souhaiter une « Nouvelle Année douce et heureuse» à la Communauté Juive Russe.

« Pendant des siècles, les valeurs juives ont été des valeurs de haut niveau ». Poutine a écrit, qu’il savait que ces valeurs avaient amélioré les « relations entre les différents peuples … par la charité et l’éducation, le tout dans l’intérêt public. Il a montré directement une « forte opposition à toute manifestation d’antisémitisme et de xénophobie ».

Poutine met son argent là où se trouve son intérêt. En tant que président, il a ainsi donné un mois de salaire au British Muséum de Moscou. Son nom figure ainsi fièrement sur le mur du musée dans la liste des donateurs.

C’est peut-être dû à ses relations personnelles avec les juifs. Poutine peut dire que les juifs russes sont les premiers citoyens russes. Cette attitude a déjà eu des répercussions internationales. Lorsque Poutine a rencontré Benjamin Netanyahu, le Premier Ministre d’Israël, en septembre pour discuter du développement de la situation en Syrie ; la rencontre a donné des résultats positifs, Poutine ayant exprimé ses fortes relations avec Israël.

« Nous n’oublions jamais que de nombreux anciens citoyens russes résident dans l’Etat d’Israël, et que cela a une implication spéciale sur les relations entre les deux états ». Poutine a précisé « Toute action russe, dans le secteur a été toujours été très responsable. Nous avons connaissance de l’artillerie pointée contre Israël et nous la condamnons »

En 2011, lors du Congrès Juif Europe-Asie de Moscou, Poutine a déclaré : « En fait, pour nous, Israël est un état spécial. C’est un pays qui parle couramment le russe. Israël est l’un des quelques pays étrangers qui peuvent être considérés comme parlant le russe. Et il est évident que plus de la moitié de la population parle le russe. »

En 2014, Poutine a été l’un des quelques leaders politiques qui ont soutenu l’Opération Barrière Protectrice, en déclarant lors d’un meeting avec des représentants du Centre Rabbinique Européen pour combattre l’antisémitisme et la xénophobie.. « Je soutiens le combat d’Israël dans son combat pour la protection de ses citoyens ».

Poutine est un puissant acteur de la situation explosive du Moyen–Orient. Ces considérations clairement politiques et militaires l’amènent à considérer Israël comme un allié, mais ce sont peut-être ses relations personnelles avec les juifs qui l’ont amené à devenir le leader russe le plus pro-Israël que le monde ait jamais connu depuis longtemps.

Deja tu Comentario

A fin de garantizar un intercambio de opiniones respetuoso e interesante, DiarioJudio.com se reserva el derecho a eliminar todos aquellos comentarios que puedan ser considerados difamatorios, vejatorios, insultantes, injuriantes o contrarios a las leyes a estas condiciones. Los comentarios no reflejan la opinión de DiarioJudio.com, sino la de los internautas, y son ellos los únicos responsables de las opiniones vertidas. No se admitirán comentarios con contenido racista, sexista, homófobo, discriminatorio por identidad de género o que insulten a las personas por su nacionalidad, sexo, religión, edad o cualquier tipo de discapacidad física o mental.


El tamaño máximo de subida de archivos: 300 MB. Puedes subir: imagen, audio, vídeo, documento, hoja de cálculo, interactivo, texto, archivo, código, otra. Los enlaces a YouTube, Facebook, Twitter y otros servicios insertados en el texto del comentario se incrustarán automáticamente. Suelta el archivo aquí

Artículos Relacionados: