Le 26 février 2016, le président russe Vladimir Poutine a assisté à une réunion du conseil d’administration du Service de sécurité fédéral (FSB), l’un des organes héritiers du KGB de l’ère soviétique. L’objectif était d’évaluer les résultats du service pour 2015 et de définir les priorités de 2016. En tant qu’ancien officier du KGB, Poutine s’est adressé aux membres du conseil du FSB en les appelant « tovarishi » (camarades) et « collègues », et a souligné que « des organismes étrangers de renseignements ont intensifié leur activité en Russie » et, plus précisément, que des éléments externes prévoyaient de s’ingérer dans les élections de la Douma à l’automne prochain. Il a précisé que toute ingérence dans les élections serait considérée comme une « menace directe à notre souveraineté », et que « tout le monde devrait être conscient que nous défendrons nos intérêts avec détermination et conformément à nos lois ».
Faisant allusion à la trêve en Syrie, Poutine a affirmé que la Russie s’engageait à cesser les hostilités contre « les groupes armés qui se déclarent prêts à observer le cessez-le feu », tout en soulignant qu’elle continuerait d’attaquer Jabhat Al-Nusra et d’autres organisations terroristes reconnues comme telles par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Notons toutefois que le 28 février 2016, l’Arabie saoudite a accusé le régime syrien et son allié russe de violer le cessez-le-feu en Syrie. Selon Orient News, un groupe médiatique syrien détenu par le membre de l’opposition Ghassan Aboud, la Russie a bombardé la ville de Harbnafsa, dans la région de Hama, le 29 février, et le 4 mars, elle a bombardé la ville de Douma en Ghouta orientale. Les forces rebelles qui combattent à Douma font partie de Jaysh Al-Islam, non définie par l’ONU comme une organisation terroriste.
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