Said Rageah, prédicateur islamique canadien d’origine somalienne : Les non-musulmans désapprouvent la polygynie parce qu’ils veulent transformer les musulmanes en marchandises bon marché – Les musulmanes qui ne veulent pas partager leur mari ne sont pas de vraies croyantes

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Le 16 novembre 2019, un sermon du vendredi intitulé « Les avantages de la polygynie », du prédicateur islamique canadien-somalien, a été mis en ligne sur la chaîne YouTube d’ILM TV au Kenya. Cheikh Rageah a affirmé que les femmes qui refusaient une autre épouse à leur mari n’étaient pas de vraies croyantes, car l’islam exigeait des sacrifices pour Allah et que c’était la nature des hommes d’avoir plusieurs partenaires sexuelles. Selon lui, les détracteurs de l’islam désapprouvent la polygynie, car ils veulent faire des musulmanes des « marchandises bon marché » comme les non-musulmanes.


À de nombreux moments du sermon, Rageah a déclaré que les hommes de l’auditoire n’avaient pas à s’inquiéter de ce que leurs épouses pourraient penser de son contenu. Il a conclu en plaisantant : « Si vous me [demandez] pourquoi je n’ai qu’une seule femme… La polygynie est illégale au Canada, mais dès que je passe la frontière, je suis au service d’Allah. » Extraits :

Said Rageah (en anglais) : Loué soit Allah, vous souriez car vous connaissez le titre du sermon, qui est la polygynie – avoir plus d’une femme. Evidemment, pour ceux d’entre vous qui ont peur de leurs femmes, elles ne sont pas là, donc nous n’avons pas à nous soucier d’elles, Allah soit loué. […]

Les quelques personnes parmi vous qui ne connaissaient pas le titre de ce sermon regardent autour d’elles, s’assurant que leurs épouses ne regardent pas ou ne jettent pas un coup d’œil des fenêtres. N’ayez crainte, personne ne va faire de compte rendu, excepté la transmission en direct que vous voyez avec les caméras. […]

A notre époque, il y a plus de femmes que d’hommes. Qu’on l’accepte ou non, il y a plus de filles. En tant que pères, nous avons plus de filles que de garçons. Dès lors qu’intervient la polygynie, nous rendons service aux femmes, nous rendons service à cette portion de la société. Nous ne les privons pas de leurs droits. En plus de cela, la responsabilité d’une femme sera allégée, car le même époux, qui rentre à la maison chaque soir, a des demandes, il veut qu’on s’occupe de lui, il veut ce droit, il veut cela…  Lorsque vous avez [de multiples épouses, chacune] a plus de chances de se détendre, de s’occuper d’elle-même, de prendre soin d’elle-même, de se réserver du temps pour elle-même… Non seulement cela, mais quel genre de sœur se prétendrait croyante, tout en ne permettant pas à son mari de s’occuper d’une autre femme…

Car le prophète Mohammed a dit : « Aucun d’entre vous ne sera jamais véritablement croyant, tant qu’il n’aimera pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même. » Vous ne pouvez être une vraie croyante si vous voulez un mari, voulez des enfants, voulez quelqu’un qui prenne soin de vous et voulez quelqu’un qui vous aime, mais que vous ne voulez pas le même droit pour vos sœurs. Quel genre de croyante êtes-vous ? L’islam n’est pas une question de jilbab et de niqab et d’abaya – l’islam est une question d’actes ! […]

Si vous voulez [faire partie] du peuple de la vertu et de la piété, vous devez renoncer, au nom d’Allah, à ce que vous aimez. Et je connais les femmes, elles aiment leurs maris. […]

Les hommes… Allah ne les a pas créés comme les femmes. Une femme, lorsqu’elle se marie, elle se stabilise, car elle ressemble à la terre. Mais l’homme est un chasseur. Vous avez épousé la plus belle femme, elle est juste là, mais dès le moment où elle dit : « Je le veux », vous direz : « Qui est la suivante ? » […]

La polygynie profite aux enfants. C’est là que nous, en tant qu’hommes, faisons ce qui est juste. Lorsque nous le faisons bien, non pas lorsque nous le faisons mal… Car les enfants auront une autre mère qui prendra soin d’eux. Mais maintenant, en l’absence de polygynie, si la mère est malade et que le père est au travail, les enfants souffriront.

Vous pouvez penser : « Ô j’ai une domestique. J’ai quelqu’un qui peut prendre soin de mon enfant et cuisiner pour mon enfant. » Mais nous n’avons pas ce luxe partout. Nous n’avons pas ce luxe au Canada. Nous n’avons pas ce luxe en Amérique. Nous n’avons pas [ce luxe]. Et tout le monde ne peut pas se le permettre. Mais lorsque vous avez une deuxième femme, une troisième femme… D’ailleurs, même le fait de dire : « deuxième » et « troisième » revient à classer les femmes, et c’est mal. Vous devriez dire que vous voulez avoir une autre femme, et une autre femme et une autre femme, car il n’y a pas de première ou de deuxième ou de troisième, elles sont toutes des premières femmes. Elles sont toutes numéro 1. […]

Ceux qui sont contre l’islam et les musulmans rejettent [la polygynie], car ils veulent que nos filles soient aussi bon marché que les leurs. Ils veulent avoir nos filles pour une aventure d’un soir et passer à autre chose. […]

Lorsque vous voyez nos filles danser pour ces types, qui ne se soucient pas de leur religion, car ils appartiennent à une autre religion, et qui veulent juste prendre du bon temps pour la nuit… C’est ce qu’ils veulent… L’un de mes frères a dit : « Loué soit Allah, je me souviens lorsqu’un Kenyan [non-musulman] n’osait même pas regarder une sœur somalienne, ou une sœur musulmane… Il n’osait même pas les regarder, sans parler de les prendre pour la nuit ». Maintenant elles sont devenues des marchandises bon marché, n’importe qui peut les attraper. Car ils changent tout dans leurs têtes… Ils disent : « Tu ne peux pas être ma deuxième femme, mais tu peux être ma petite amie. Tu ne peux être halal pour quelqu’un, mais tu peux être haram pour moi. » […]

Les mères et les pères qui ne permettent pas à leurs filles d’être une deuxième épouse, ou l’épouse de quelqu’un qui a d’autres femmes, [en] sont responsables. […]

Et si vous dites : « Pourquoi vous, Cheikh Said, n’avez qu’une seule femme ? » Je suis canadien. C’est illégal au Canada, mais dès que je traverse la frontière, je suis au service d’Allah… (Rires).

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El Instituto de Investigación de Medios de Información en Medio Oriente (MEMRI) explora el Medio Oriente a través de los medios informativos de la región.

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