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Dans une récente interview télévisée, Amal Hamad, membre du Comité central du Fatah, glorifie Dalal Mughrabi, commandante adjointe de l’attentat contre un autobus israélien sur une route côtière en 1978, dans lequel 38 Israéliens ont été tués ; elle fait en outre l’éloge de femmes terroristes-suicides du Fatah, comme Wafa Idris et Ayat Al-Akhras. « Dès le tout premier moment, les femmes ont joué un rôle », dit-elle. « Les femmes ont participé à la lutte nationale, porté les armes, lutté contre les occupants et mené des attaques à la bombe. »
L’interview a été diffusée sur la chaîne télévisée officielle de l’Autorité palestinienne quelques jours avant le 51e anniversaire de la création du Fatah. Extraits :
Amal Hamad : [En 1978], Dalal Mughrabi menait un groupe de ses respectables camarades. Elle les a menés au-delà de la frontière et le long de la côte en direction du centre de Tel-Aviv. Elle est montée dans le bus et a causé des dizaines de pertes à l’ennemi. Elle menait ses camarades et elle est devenue un symbole. Beaucoup de femmes ont mené des opérations martyre. Je ne les nommerai pas, de peur d’oublier certaines d’entre elles, mais beaucoup d’opérations martyre ont été perpétrées par des femmes membres du Fatah.
Depuis le tout premier moment, les femmes ont joué un rôle. Les femmes ont participé à la lutte nationale, porté les armes, combattu les occupants et mené des attaques à la bombe. Fatima Bernawi, par exemple, a fait exploser un cinéma à Jérusalem. Dala a fait exploser un bus, tuant des officiers, et non des civils, des enfants, des femmes ou des personnes âgées. Elle a tué des officiers de l’armée d’occupation israélienne. D’autres combattantes devenues des symboles étaient [les terroristes suicides] Wafa Idris et Ayat Al-Akhras… il y en a d’autres. Cela montre que les femmes ont eu leur part. Aujourd’hui aussi, les femmes participent à tous les niveaux à la lutte au sein du mouvement [du Fatah].
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