Lors de la réunion élargie du Conseil du ministère de la Défense le 11 décembre 2015, le président russe Vladimir Poutine et le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, ont traité des aspects militaires de la politique étrangère de leur pays, de son intervention au Moyen-Orient et du déploiement de l’OTAN.
Poutine a déclaré que l’implication russe en Syrie avait pour objectif de contrer la menace directe qui pesait sur son pays, et que la Russie interviendrait durement contre quiconque menacerait ses forces sur place. Il a spécifié que les forces russes en Syrie aidaient non seulement l’armée d’Assad, mais aussi l’Armée syrienne libre (ASL) en lui fournissant une couverture aérienne et des armes, tout en veillant à « unir les efforts » de l’armée du régime et de l’ALS dans leur combat contre le terrorisme. Il a également souligné la nécessité d’intensifier l’entraînement des troupes combattantes et d’augmenter la capacité de l’armée russe à affronter toutes sortes de menaces.
Choïgou a mentionné l’expansion régulière de l’OTAN, notamment dans les régions proches des frontières russes, le déploiement nucléaire de l’OTAN et la capacité de la Russie à « maintenir une dissuasion nucléaire ».
Lors de la réunion du 11 décembre, Poutine a déclaré que l’intervention russe en Syrie n’avait pas pour objectif de tester de nouvelles armes. Toutefois, lors d’un entretien avec Choïgou le 8 décembre 2015, il avait déclaré que les combats en Syrie étaient l’occasion de tester de nouveaux systèmes, comme les missiles lancés à partir de sous-marins, et suggéré la possibilité d’équiper de tels missiles d’ogives nucléaires à l’avenir.
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