En prévision des négociations de paix sur la crise syrienne qui ont débuté le 30 octobre à Vienne, avec la participation de 17 pays, dont les États-Unis, la Russie, l’Iran, la Turquie et l’Arabie saoudite, les quotidiens libanais Al-Akhbar et Al-Safir, connus pour leur soutien au Hezbollah, au président syrien Bachar Al-Assad et à l’axe de la résistance, ont publié plusieurs articles avertissant que si les conditions iraniennes pour une solution en Syrie n’étaient pas remplies, la Syrie et l’ensemble du Moyen-Orient connaîtraient une escalade militaire.
Dans deux articles d’Al-Akhbar, le journaliste libanais Hassan Haidar souligne qu’ « aujourd’hui, l’Iran est plus que jamais présent sur le terrain en Syrie » et est « armé de ‘l’alliance quadripartite’ et de sa force militaire, qui n’a pas encore montré toute sa puissance offensive sur le champ de bataille [en Syrie] ». Il ajoute que si les exigences iraniennes pour une solution en Syrie, y compris renoncer à l’idée de supprimer Assad, ne sont pas respectées, l’Iran provoquera une escalade, menant à « une intervention massive iranienne sur le sol syrien » et à « une campagne étendue et féroce » pour arriver à ses fins. Haidar écrit que si cela devait arriver, « toutes les portes se fermeront, et seuls les bruits de la guerre résonneront ». Et d’ajouter que ce sont les renseignements secrets récoltés par les Etats-Unis sur la campagne militaire planifiée par l’Iran en Syrie qui les avaient poussés à modifier leur position et à accepter que l’Iran participe aux négociations de Vienne.
Le journaliste politique d’Al-Safir écrit que si aucune solution politique n’est trouvée d’ici 2016, « les bombes barils se transformeront en volcans qui jailliront depuis le Yémen pour atteindre tous les coins de cette région en ébullition ».
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