Les 8 et 9 mars 2016, dans le cadre de son exercice balistique annuel, nommé cette année « Le pouvoir de la règle [de la jurisprudence] » [Iqtidar-e Velayat], le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé des missiles balistiques de longue portée, y compris des missiles Qadr-F et Qadr-H, respectivement d’une portée de 2 000 et 1 400 kilomètres, des missiles Qiam, lancés à partir de silos souterrains, d’une portée de 800 kilomètres, ainsi que des Shahab-1 et Shahab-2 de moyenne portée. Les lancements ont été supervisés par le commandant Ali Jafari et le commandant de la division aérospatiale du CGRI Amir Ali Hajizadeh. [1] Dans le contexte du lancement de ces missiles, les responsables du CGRI ont proféré des menaces directes à l’encontre d’Israël, affirmant que ceux-ci étaient destinés « à détruire l’ennemi sioniste ».
Selon les médias, les missiles lancés le 9 mars portaient l’inscription « Israël doit être rayé de la surface de la terre », en hébreu et en perse.
Dans une vidéo, Hajizadeh a présenté un silo souterrain de missiles, affirmant : « Ces missiles balistiques, d’une grande précision, sont profondément enfouis sous terre. Au besoin, ils sont alimentés et activés, puis transférés dans des silos souterrains pour procéder au lancement ». Selon lui, les silos souterrains de lancement de missiles du CGRI sont le principal élément complémentaire de ses « villes de missiles ». [3]
Pour des extraits de ses déclarations, voir le clip de MEMRI TV ci-dessous :
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