A Strasbourg, la découverte de restes de déportés gazés sur ordre du médecin nazi August Hirt suscitait lundi stupeur et indignation au sein de la communauté médicale et scientifique.
48 heures après les révélations sur la découverte de restes de déportés du camp de concentration de Natzweiler-Struthof, gazés sur ordre du médecin anatomiste SS August Hirt en 1943, l’embarras est palpable dans l’institution installée dans le quartier de la faculté de médecine de Strasbourg.
Face à l’insistance des médias, le directeur de l’institut, Jean-Sébastien Raul, accepte d’ouvrir la porte grise de la salle «147» du «Musée François Hildwein» qui renferme la collection de pièces de l’institut, mais pour quelques instants seulement.
«Le bocal et les deux éprouvettes sont encore ici», assure M. Raul à l’AFP faisant référence à ces fragments de peau et ces pelures de pommes de terre prélevés sur des victimes du Struthof et découverts le 9 juillet dernier, 70 ans après la 2e Guerre mondiale.
Le Struthof, situé en France, est le premier camp de concentration découvert par les Alliés lors de leur offensive à l’ouest de l’Allemagne.
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