Le 13 juin 2016, un agresseur non identifié a poignardé à mort un officier de police en uniforme devant son domicile à Magnanville, dans la banlieue parisienne. L’agresseur est ensuite entré dans la demeure, a tué la femme de l’officier et s’est barricadé à l’intérieur avec un enfant de trois ans. Il a été abattu lorsque la police a pris d’assaut le bâtiment. Selon des sources policières, l’homme a dit avoir agi au nom de l’Etat islamique (EI).
L’agence de presse de l’EI Amaq a publié un communiqué en français et en anglais quelques heures seulement après l’attaque, où l’on peut lire : « Source de l’agence AMAQ : un combattant de l’État islamique a tué à l’arme blanche un chef-adjoint de la police des Mureaux [banlieue parisienne] ainsi que sa femme fonctionnaire de police dans la ville de Magnanville, près de Paris. »
La diffusion rapide du communiqué par les médias de l’EI rend probable l’hypothèse d’un contact direct entre l’auteur de l’agression et l’organisation. Le tueur de 25 ans, identifié comme étant Larossi Abballa, était connu des services de sécurité français en raison de ses positions islamiques radicales.
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