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L’imam saoudien Zayd Bin Musfir Al-Bahri a expliqué comment mettre en application le châtiment pour meurtre prémédité. Alors que certains décisionnaires appellent à la décapitation par l’épée, Cheikh Al-Bahri a déclaré qu’il fallait tuer l’auteur du crime en recourant à la même méthode que celle utilisée par lui. Par exemple par balle, noyade, étranglement, empoisonnement ou en jetant la victime aux lions ou dans un repaire de serpents. Si une personne tue au moyen du « mauvais œil », il faut faire venir un individu capable de recourir au mauvais oeil pour l’exécuter, explique-t-il dans une vidéo mise en ligne sur sa chaîne YouTube le 7 novembre 2016.
Extraits :
Zayd Bin Musfir Al-Bahri : Comment une personne en ayant tué une autre doit-elle être exécutée ? Quelques décisionnaires affirment que l’exécution devrait se faire uniquement par l’épée. […] Ils disent que si un individu tire sur quelqu’un avec une arme, le noie dans de l’eau, l’étrangle avec une corde, lui roule dessus délibérément avec sa voiture, le jette dans une cage avec une bête de proie, comme un lion, le jette aux serpents, qui le mordent à mort, ou lui donne du poison à boire… Ils disent que pour toute forme de meurtre prémédité, le châtiment est infligé par l’épée. Pourtant, certains érudits disent – et c’est certainement vrai – que le criminel doit être traité de la même manière qu’il a traité la victime. […]
S’il a noyé la victime dans de l’eau, il devrait être noyé dans de l’eau. S’il l’a étranglée avec une corde, il devrait être étranglé avec une corde. S’il lui a coupé les mains, puis les pieds, avant de lui avoir coupé la tête, il doit subir le même sort. Prenez, par exemple, le cas d’un homme qui tranche la tête d’un autre avec une épée, ou le tue avec un pistolet. Cela constitue sans aucun doute une forme de meurtre prémédité. Mais en va-t-il de même lorsqu’un homme découpe un autre homme morceau par morceau, avant d’en arriver à la tête ? Non, ce n’est pas pareil. Les deux sont des meurtres prémédités, mais ils sont différents. Par conséquent, tout comme il a découpé la victime morceau par morceau, il doit être découpé morceau par morceau. […]
Si quelqu’un, connu pour son mauvais œil, commet un meurtre prémédité en mettant à quelqu’un le mauvais œil, il doit être tué de la même façon. Il faut faire venir une personne sachant se servir de son mauvais œil et lui dire de le lui mettre. Cela montre la sainteté du sang musulman. La seule exception, c’est quand un homme tue par une méthode haram [prohibée]. S’il fait boire à la victime de l’alcool ou lui fait prendre des drogues jusqu’à ce qu’elle meure, il est exécuté par l’épée, et non en utilisant une méthode qui est haram. Mais dans tous les autres cas, s’il coupe le nez ou l’oreille de la victime, par exemple, on lui fait la même chose.
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