L’animateur de télévision égyptien Gaber Al-Karmoty a apporté une sélection de pierres, frondes et couteaux sur le plateau télévisé, le 11 octobre 2015, afin de montrer sa solidarité vis-à-vis de la jeunesse palestinienne. Montrant une sélection de couteaux, Al-Karmoty explique que ce sont là de « simples moyens » utilisés par les jeunes Palestiniens pour s’auto-défendre. L’émission a été diffusée sur la chaîne de télévision égyptienne ON. Extraits :
Karmoty revêt un keffieh qui recouvre son visage.
Gaber Al-Karmoty : Le moins que nous puissions faire pour montrer notre solidarité totale vis-à-vis de la jeunesse palestinienne, qui défend ses terres, son honneur et son existence, est de faire cette petite démonstration ici. Si nous pouvions, nous apporterions des kalachnikovs, des missiles et des tanks, et repartirions du plateau avec, mais les moyens très simples auxquels sont limités les jeunes Palestiniens sont des pierres, comme celles que vous pouvez voir. Elles sont de courte portée, ne dépassant pas 20 ou 30 mètres, ou peut-être 50 ou 100 mètres… Pas plus, selon moi.
Les jeunes utilisent également des frondes. Chacun a sa fronde, dont il se sert comme cela. Ce sont les seuls moyens dont disposent les Palestiniens. C’est le maximum que vous pouvez faire avec une fronde. C’est le maximum que nous pouvons faire dans ce cadre. Voilà la fronde. C’est tout. C’est le maximum. Voilà la portée qu’ils peuvent atteindre. Même si la pierre frappe l’un de ces terroristes israéliens à la tête, elle ne le blessera pas. Elle le meurtrira juste un peu. Mais les [Israéliens] prétendent que ces moyens simples sont des moyens terroristes.
[…]
Ensuite, il y a cela. Un petit couteau. C’est un petit couteau, comme vous pouvez le voir, que les Palestiniens utilisent parfois pour l’auto-défense. Parfois, ils se le mettent dans la poche. Je dis « parfois », parce que tous les Palestiniens le font. La plupart des jeunes utilisent seulement des pierres et des frondes, comme je vous l’ai dit. J’ai ici un couteau qui est un peu plus grand. Là aussi, il peut le mettre dans sa poche. C’est un simple couteau de cuisine. J’ai un autre couteau, qui est légèrement plus grand. Imaginez, ces trois couteaux… Les jeunes Palestiniens utilisent ces trois couteaux, que vous voyez ici. Nous les utilisons à la maison pour couper des légumes, et ainsi de suite… L’un est pour la viande, l’autre pour les légumes… Ils les emportent de chez eux pour se défendre, et les journaux israéliens parlent de « couteaux de la terreur ».
[…]
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