Dans son éditorial publié dans le quotidien saoudien londonien Al-Hayat, l’analyste politique Khalid Al-Dakhil présente ses impressions et commente une interview avec le chef sortant du bureau politique du Hamas, Khaled Mashaal, quelques jours avant son départ, et la publication du nouveau programme politique du mouvement.
Selon Al-Dakhil, Mashaal avait demandé à le rencontrer afin de présenter sa doctrine sur Israël et sur les relations de son mouvement avec le Fatah et avec la Syrie. Au cours de l’interview, Mashaal a déclaré accepter l’initiative de paix arabe, mais continuer de s’opposer à la reconnaissance d’Israël. Concernant la Syrie, Mashaal a reconnu la générosité du régime vis-à-vis du Hamas, manifestée par l’accord syrien donné au Hamas pour développer ses roquettes dans les usines du régime. Il a décrit le contexte de la crise qui a fait irruption par la suite, lorsque le Hamas a refusé de soutenir la campagne militaire du régime contre les rebelles.
Dans son éditorial, Al-Dakhil critique la position de Mashaal sur la reconnaissance d’Israël, affirmant qu’elle est irréaliste et qu’elle met le Hamas au pied du mur, car elle est contraire à la position de tous les pays arabes qui ont approuvé l’initiative de paix arabe. Al-Dakhil ajoute que le statut de la résistance armée dans le monde arabe s’est détérioré en raison d’un manque de réussites et du fait que la résistance a été court-circuitée par des éléments qui l’exploitent pour atteindre leurs propres objectifs. Il ajoute que la faille se creuse entre les intérêts de la résistance armée et ceux de certains pays arabes, qui n’ont pas besoin du Hamas autant que ce dernier a besoin d’eux.
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