Le chercheur syrien Firas Al-Sawwah a déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision Al-Hurra (États-Unis) que la mosquée Al-Aqsa mentionnée dans le Coran ne se trouvait pas à Jérusalem, mais que le calife Abd Al-Malik Ibn Marwan avait décidé de construire un lieu saint à Jérusalem et de l’appeler Al-Aqsa. Il a déclaré qu’une renaissance culturelle générale arabo-musulmane incluant un examen critique de l’histoire arabe et musulmane était nécessaire.
Al-Sawwah a ajouté que les hadiths devaient faire l’objet d’un examen critique afin de distinguer le vrai du faux. Il s’est souvenu avoir ri en classe de quatrième lorsque le professeur avait récité le hadith sur les arbres et les rochers appelant les musulmans à tuer les juifs cachés derrière eux. Il a expliqué que les élèves avaient ri car ils avaient été « élevés dans la pensée moderne » et qu’ils trouvaient illogique que des arbres ou des rochers se mettent à parler. Extraits : [1]
Firas Al-Sawwah : La mosquée Al-Aqsa mentionnée dans le Coran n’est pas le lieu que nous connaissons aujourd’hui. C’est Abd Al-Malik Ibn Marwan qui a dit que ce lieu à Jérusalem était la mosquée Al-Aqsa. Il voulait y construire un lieu saint et a décidé de l’appeler Mosquée Al-Aqsa. Les historiens disent que cet endroit est effectivement devenu une qibla [direction de prière] pour les musulmans à cette époque. Des gens du monde entier s’y rendaient, et il est resté un lieu saint jusqu’à ce jour. […]
Un renouveau culturel général arabo-musulman s’impose. Nous devrions revoir tout notre passé et même l’histoire arabe. […]
Ce renouveau doit reposer sur la critique. […]
Nous devrions examiner d’un œil critique toutes les histoires des hadiths et définir lesquelles sont vraies et lesquelles sont fausses. L’esprit scientifique se forme sans que nous nous en rendions compte. Lors d’un cours de religion, quand j’étais un gosse de 14 ans en quatrième, le professeur nous a dit que le Jour du Jugement n’adviendrait pas avant que les Arabes et les Juifs se soient combattus, que le Juif se soit caché derrière un arbre et que l’arbre ait dit au musulman : « Ô musulman, ô serviteur d’Allah, il y a un Juif derrière moi, viens le tuer. » Toute la classe a éclaté de rire, alors même que nous n’étionsque des enfants.
Journaliste : Selon une autre version de ce hadith, il y a aussi des rochers derrière lesquels ils se cachent…
Firas Al-Sawwah : Pourquoi cela nous a-t-il fait rire ? Nous avons été élevés dans la pensée moderne. Nos cerveaux s’y étaient habitués. Alors la classe a ri et l’enseignant a demandé : « Pourquoi riez-vous ? » Nous lui avons dit qu’il n’était pas logique qu’un arbre parle.
Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV
[1] Clip #7083
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