Les partisans et combattants de l’Etat islamique (EI) dépendent des communications en ligne pour répandre et diffuser les contenus djihadistes, recruter de nouveaux membres et des agents potentiels en Occident, et coordonner et organiser leurs activités, souvent de nature terroriste. Les réseaux en ligne de partisans du djihad se sont avérés résistants, changeant de plateforme si nécessaire pour éviter et contrer les tentatives de démantèlement.
Même si les partisans de l’EI ont presque entièrement abandonné Facebook pour d’autres réseaux de communication – comme Telegram – ils semblent y être récemment revenus. Facebook leur offre la possibilité de partager des contenus et de communiquer, tout en bénéficiant d’un anonymat relatif parmi ses millions d’utilisateurs. Si les mesures prises contre ces réseaux ont eu un certain effet, ces individus se sont adaptés aux dérangements et adopté des méthodes visant à contourner les tentatives de blocage.
Le rapport du JTTM présente une sélection de comptes suspects, tous liés par le biais de pages ou de groupes « aimés » en commun, ou sont membres d’un même réseau d’amis sur Facebook. Ils ont tous donné des signes de soutien à l’EI ou partagé des contenus djihadistes sur leurs pages. Chaque utilisateur est en contact direct, ou peut établir le contact, avec des agents opérationnels de l’EI en Syrie et en Irak. Nombre d’entre eux représentent une menace potentielle pour la sécurité nationale. Pour obtenir la liste des suspects, veuillez adresser un mail à [email protected] .
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