L’imam du Tennessee Ahmedulhadi Sharif dans le sillage de l’attentat au véhicule-bélier au sud de Manhattan : les vies des dhimmis sont sacrées ; les victimes étaient des candidats à l’islam 

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Lors d’un sermon du vendredi dans une mosquée à Antioch, un quartier de Nashville, au Tennessee, l’imam somalien-américain Ahmedulhadi Sharif a critiqué les auteurs d’attentats terroristes en Occident, comme l’attaque à la voiture-bélier en octobre 2017 à Manhattan. Ils « ont fauché des vies innocentes, écrasant des gens qui faisaient simplement du vélo ou se promenaient », ajoutant que ces gens auraient pu se convertir à l’islam. Au sujet des dhimmis dans l’islam, ces minorités non musulmanes qui sont des citoyens ou résidents des pays musulmans, Sharif a affirmé : « Leurs vies sont sacrées. » Le sermon, prononcé au Centre islamique du Tennessee, situé à Antioch, a été posté sur la chaîne YouTube du centre le 8 décembre 2017. Extraits :

Ahmedulhadi Sharif : Qu’en est-il des gens qui ôtent la vie à des personnes innocentes, qui écrasent des gens qui faisaient simplement du vélo, se promenaient, s’attelaient à leurs occupations quotidiennes ? Que vous ont-ils fait ? Nombre d’entre eux – si vous leur donnez l’islam, si vous leur faites une belle dawa [prosélytisme], ils pourraient adopter l’islam. Même s’ils ne veulent pas l’adopter, vous ne pouvez pas les forcer. Tout non-musulman est un candidat. Nous ne le cachons pas. C’est un candidat pour l’islam. Nous voulons qu’ils deviennent musulmans. Donc en général, mes frères de l’islam… Je sais que je n’ai plus beaucoup de temps, mais le sujet est tellement important. Nous devons apprendre, nous devons savoir. Il faut que le monde connaisse l’islam et ses enseignements. […]

Dans l’islam, les non-musulmans sont divisés en [plusieurs] groupes : le premier est un dhimmi – un non-musulman qui est un citoyen, une minorité, dans un pays musulman. Il vit dans un pays musulman – la minorité chrétienne qui vit en Egypte, par exemple, [ou] la minorité juive qui vit au Yémen ou en Iran. Ces minorités, celles qui ont obtenu la citoyenneté ou le statut de résident – elles ont été autorisée à vivre dans ce pays… Leurs vies sont sacrées.