Les attentats perpétrés le 13 novembre 2015 à Paris par l’État islamique (EI) ont suscité le débat dans le monde arabe sur le lien entre les attentats et la position de la France dans la crise syrienne. Le régime du président Bachar Al-Assad s’est empressé de fustiger les relations de la France avec l’Arabie saoudite et le Qatar, principaux soutiens de l’opposition syrienne. Selon le régime, en maintenant ces relations, la France, qui soutient le terrorisme, est par conséquent responsable des attentats.
A l’inverse, l’opposition syrienne et les médias arabes anti-Assad, notamment en Arabie saoudite, soulignent que l’indifférence occidentale, en particulier de la France, face aux crimes du régime syrien, ont contribué au chaos en Syrie, facilitant la croissance et l’expansion de l’Etat islamique (EI).
Le régime syrien : La France a encouragé le terrorisme en Syrie, elle est donc responsable de l’expansion de l’EI et des effusions de sang à Paris
Le régime syrien, et notamment le président Bachar Al-Assad, a profité des attentats de Paris pour fustiger l’Occident et renforcer la légitimité de sa lutte contre ce qu’il appelle « le terrorisme qui frappe la Syrie depuis les cinq dernières années ».
Tout en présentant ses condoléances au peuple français, le régime souligne que ce terrorisme en France est identique à celui que le régime syrien combat depuis ces cinq dernières années. Accusant les pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite et le Qatar, de financer et de soutenir des organisations terroristes, le régime pointe que l’Occident, et en particulier la France et le président français François Hollande, sont en fait à blâmer pour les attentats commis dans les pays occidentaux, vu qu’ils n’ont pas tenu compte des avertissements du régime syrien leur signifiant que le terrorisme pourrait gagner l’Occident.
En outre, selon le régime, l’Occident soutient les pays du Golfe pour des raisons économiques, et les aide à financer et à armer les « organisations terroristes ». Le régime exhorte l’Occident, y compris la France, à le rejoindre, lui et ses alliés, dans la lutte contre le terrorisme, et à agir contre les financiers du terrorisme, l’Arabie saoudite et le Qatar.
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