Inde : Un débat télévisé sur le divorce dans l’islam dégénère en coups

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Un débat sur le divorce dans l’islam, diffusé en direct sur Zee Hindustan TV, a dégénéré en coups, quand le religieux Maulana Ejaz Arshad Qasmi s’est mis à frapper la militante musulmane libérale Farah Faiz, après que celle-ci lui eut administré une première gifle. Tous les intervenants sont intervenus sur le plateau pour retenir Maulana Ejaz Arshad Qasmi. Le débat portait sur le cas de Nida Khan, qui y participait par satellite. Khan, victime d’un divorce instantané, a contesté l’autorité du cheikh Barelvi – membre de sa belle-famille – qui avait émis une fatwa contre elle pour diffamation de l’islam et appelé à son excommunication. Le débat a été diffusé le 18 juillet 2018 sur la chaîne télévisée Zee Hindustan. Extraits :

Animatrice Sabeena Tamang : Nida Khan, Nida Khan, j’aimerais vous donner la parole… Monsieur, attendez… Madame, attendez… Nida Khan, j’aimerais vous donner la parole… Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe… Une seconde, Monsieur… S’il vous plaît, s’il vous plaît… (en anglais). Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe…

Maulana Ejaz Arshad Qasmi : OK, attendez… Ces propos ne sont pas convenables.

Sabeena Tamang : Nous sommes aussi des êtres humains. Jusqu’où devrions-nous nous montrer tolérantes ?

Maulana Ejaz Arshad Qasmi : C’est une émission d’une heure.

Sabeena Tamang : Attendez, attendez… Nida Khan, vous nous dites…

Maulana Ejaz Arshad Qasmi : C’est vous l’animal ici…

Sabeena Tamang : Qu’est-ce que c’est que cette façon de parler ?

[Maulana Ejaz Arshad Qasm se lève, imité par tout le reste du panel. Maulana Ejaz Arshad Qasmi et la militante libérale Farah Faiz échangent des coups]

Après une interruption

Sabeena Tamang : Nous ne prônons [la violence] en aucun cas. Qasmi Sahab a fait preuve de mauvaises manières. A mon avis, il devrait présenter ses excuses à toute la nation. Il devrait le faire, puisqu’il a levé la main sur une femme. Ce genre de mauvaises manières ne sera pas toléré, sur aucun média, quatrième pouvoir de la démocratie. Il n’a pas de honte. Comment pouvons-nous [accepter] d’aussi mauvaises manières ici ?