Tahar Ibn Ali, prédicateur à Anvers, s’élève contre l’application de la charia : nous voulons la liberté et le respect d’autrui

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Le prédicateur marocain-amazigh Tahar Chadlioui (alias Tahar Ibn Ali) a averti des dangers des appels à la création d’un État islamique et à l’application de la charia en Europe. La plupart des différents groupes et communautés islamiques « n’appellent qu’à la haine » et « si nous les suivons, ils vous décapiteront », a-t-il affirmé. Dans une vidéo en espagnol intitulée « Un Etat islamique ? », mise en ligne sur YouTube le 27 juillet 2017, Ibn Ali, né à Nador au nord-est de la région du Rif, au Maroc, résidant actuellement à Anvers, en Belgique, a appelé au respect d’autrui et a demandé : « Voulez-vous ce genre de charia ou voulez-vous la liberté ? » Extraits :


Tahar Ibn Ali : De nombreux jeunes gens parlent de la charia. Ils veulent la charia. Ils veulent la loi d’Allah. Mais si vous leur demandez ce qui annule l’ablution, ils n’en ont aucune idée. S’ils ignorent ce qui annule l’ablution, comment peuvent-ils savoir ce qu’est la charia ? J’aimerais demander aux gens qui veulent la charia : quelle charia allons-nous instituer ? La meilleure réponse que vous pourrez obtenir est : « la loi d’Allah ». OK, mais aucun ange ne va descendre du ciel [pour l’instaurer]. Cette charia devra être instituée par des personnes.

Qui va s’en occuper, mon frère ? Quelle charia vont-ils instaurer ? La charia des chiites ? Ou des Kharijites ? Ou des Mutazilas ? Ou des Ibadites ? Ou des Zaïdites ? Ou des salafistes ? Ou des wahhabites ? Ou des Frères musulmans ? Etc. Quelle charia allons-nous instituer ? De quel groupe ? De quelle communauté ? Vous comprenez bien que si vous en donnez la responsabilité à l’un de ces groupes, vous ne me verrez plus sur YouTube. Ils n’y mettront que ce qui leur convient. Par conséquent, je suis reconnaissant à Allah que YouTube n’appartienne pas aux musulmans. Si c’était le cas, vous ne me verriez plus. Soit vous êtes avec eux, soit ils vous éjectent de YouTube. [….]

Ecoutez cela : ils ont tué Othman. Ils ont tué Ali. Ils ont tué Hussein. C’étaient les compagnons du Prophète. Qui étaient les assassins ? Des musulmans. En d’autres termes, soit vous êtes avec nous, soit nous vous tuerons ! […]

Aujourd’hui, c’est pareil, ou même pire. Il y a davantage de communautés, plus de groupes. Chaque personne suit son propre groupe, son propre cheikh, et tous les autres sont considérés comme des apostats. Comme si cela ne suffisait pas, certains diront même que tous les autres sont des infidèles, ne sont pas des musulmans. La majorité de ces groupes et communautés ne font rien d’autre qu’appeler à la haine. Tout ce que vous pouvez apprendre d’eux est la haine : « Nous sommes les seuls qui irons au Paradis, et tous les autres iront en Enfer. »

Ainsi je vous demande : quelle charia allons-nous instaurer ? Voulons-nous devenir comme l’Irak, où les chiites tuent les sunnites et les sunnites tuent les chiites ? L’autre option est que chaque [groupe] ait sa propre mosquée, et que chacun fasse ce qu’il veut. C’est ce que je préfère : la liberté. Chacun peut agir comme bon lui semble. Si vous voulez suivre l’islam sunnite, allez-y. L’islam chiite ? Allez-y. Mutazila ? Allez-y. Tout ce que l’on vous demande, c’est de respecter les autres.

Vous voulez instaurer la charia en Europe ? Très bien, faisons-le. Mais de quelle charia parlons-nous ? Si nous instaurons, par exemple, une charia hanbalite – ô non… c’est trop dangereux. Si quelqu’un ne prie pas, il sera tué. Nombreux sont ceux qui ne prient pas. Nous serons donc obligés de forcer les gens à prier. Tu ferais mieux de prier, mon frère, sinon on te décapite… Selon l’école hanafite de l’islam, si vous ne priez pas, vous allez en prison. Vous devez y rester jusqu’à ce que vous vous mettiez à prier ou jusqu’à votre mort.

Pour les femmes, ça sera même pire. Tu devras rester à la maison, ma sœur, et si tu sors, tu devras te couvrir de la tête aux pieds. Je vais m’arrêter ici. Je crois que personne ne sera d’accord avec moi. Je parle des musulmans. Les quatre écoles [de la jurisprudence islamique] s’accordent sur le fait qu’un père a le droit de forcer ses jeunes fils à se marier. Voulez-vous cela ? Aimez-vous cela ? Voulez-vous ce genre de charia, ou voulez-vous la liberté ? […]

Après avoir entendu tout cela, je pense que vous ne voudrez plus de la charia. Je ne vous en ai présenté que 5%. Si je vous disais tout, je vous effrayerais. Dans le véritable islam, la liberté existe. Mais si nous suivons ces groupes, ces communautés, etc., ils vous décapiteront. Quant aux gens qui haïssent l’islam, parfois ils ont raison. Face aux agissement de ces groupes et communautés islamiques, nous seulement vous le haïrez, mais vous le quitterez.

Acerca de MEMRI

El Instituto de Investigación de Medios de Información en Medio Oriente (MEMRI) explora el Medio Oriente a través de los medios informativos de la región.

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