Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI), et des sites qui lui sont affiliés, ont récemment publié des données concernant le nombre d’officiers du CGRI et du Bassidj qui ont été tués ces deux dernières semaines dans les combats en Syrie. Parmi les morts, trois généraux, des commandants de bataillon, des capitaines et des lieutenants, ainsi qu’un pilote. Ces combattants auraient participé à l’opération « Mouharram », une opération militaire de grande envergure en Syrie, nommée d’après le mois actuel du Muharram qui, pour les chiites, est un mois de deuil [le dixième jour de ce mois, l’Achoura, les chiites commémorent le martyre de Hussein bin Ali lors de la bataille de Karbala].
Ces dernières années, les porte-parole du régime iranien ont systématiquement nié toute implication directe dans les combats en Syrie, affirmant que le soutien iranien au régime d’Assad se limitait à « conseiller » ses forces sur le terrain. Le commandant adjoint du CGRI, Hossein Salami, a maintenu cette position dans un entretien avec la deuxième chaîne iranienne le 26 octobre 2015, dans lequel il a détaillé les différents niveaux de l’aide iranienne au régime d’Assad. Il a admis que « la présence iranienne » en Syrie « a augmenté à la fois en quantité et en qualité », ajoutant : « Nos forces visitent l’arène [de combat] pour fournir une meilleure assistance, ce qui explique pourquoi il semble que par rapport au passé, nous ayons davantage de martyrs. Mais le nombre total de nos martyrs n’est pas élevé. »
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