La Russie a boycotté le quatrième sommet sur la sécurité nucléaire, qui s’est tenu à Washington D.C entre le 31 mars et le 1er avril 2016. Le sommet a abordé le sujet des mesures à adopter pour minimiser l’utilisation de l’uranium hautement enrichi, sécuriser les matières vulnérables, lutter contre la contrebande nucléaire, détecter et empêcher les attaques nucléaires. Si la Russie a participé aux trois sommets précédents – en 2010 à Washington, en 2012 à Séoul, et en 2014 à la Haye – le président russe Vladimir Poutine a décidé de ne pas prendre part à cet événement organisé par les États-Unis, la Russie ayant été représentée au sommet par l’ambassadeur russe aux Etats-Unis Sergey Kislyak.
Les 23 et 24 mars, le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’était rendu à Moscou et avait rencontré le président Poutine et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Si les rencontres ont été définies dans les médias russes de « décontractées » et « amicales », les relations entre la Russie et les Etats-Unis restent néanmoins tendues. Le 31 mars, lors d’un point de presse hebdomadaire du ministère russe des Affaires étrangères, la porte-parole Maria Zakharova a déclaré que la détérioration des relations entre la Russie et les Etats-Unis résultait d’un « choix délibéré » de l’administration américaine : « Le rafraîchissement des relations bilatérales – pas seulement leur rafraîchissement, mais leur détérioration pour en arriver au niveau actuel – n’a pas été le choix de la Russie. A notre connaissance, c’était un choix délibéré du leadership américain actuel. » Lire l’article dans son intégralité en anglais
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