Un politicien russe : Nous devrions rayer une île de la mer du Nord pour faire taire tout le monde

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Cette compilation regroupe des extraits de talk-shows diffusés les 18 et 22 mai 2016 sur les chaînes fédérales russes. Vladimir Zhirinovsky, chef du Parti LDPR, réputé pour ses opinions et sa conduite controversées, a demandé : « Pourquoi ne pas effectuer une frappe préventive pour faire taire tout le monde, une bonne fois pour toutes ? »


Semen Bagdasarov, directeur de l’Institut de recherche du Moyen-Orient et d’Asie centrale, a déclaré qu’il n’existe pas d’Istanbul. « C’est Constantinople. Depuis l’accord Sykes-Picot, ces territoires sont russes. »

Extraits :

Denis Malcev (chercheur à l’Institut russe de recherche stratégique) : Nous devons comprendre que c’est un système de vases communicants : lorsque nous voyons les politiciens européens exhiber leur Russophobie – en commençant par de petites choses comme le vote de l’Eurovision, et en culminant avec une pression sérieuse et des sanctions sur la Russie pour n’importe quelle raison – nous devons comprendre que c’est une répétition de ce qui s’est passé au 16e siècle. [La russophobie] s’infiltrera au sein des masses européennes, et au bout du compte, un soldat de l’OTAN fera son apparition pour instiller ses valeurs et ses vérités.

[…]

Vlasislav Shurygin (correspondant militaire pour Zavtra Magazine) : La russophobie européenne, aussi étrange qui cela puisse paraître, ressemble beaucoup à une autre phobie : l’antisémitisme. Pendant des siècles, l’Europe a combattu l’antisémitisme et s’en est guérie. Alors, il lui a fallu un substitut à l’antisémitisme… De même, les Européens auront à se guérir de la russophobie.

[…]

Alex Pushkov (président de la commission des Affaires étrangères à la Douma) : Les réactions occidentales envers nous sont exagérées. Ce n’est même pas comme à l’époque de la Guerre froide. Leur discours est encore pire. Nous ne souhaitons aucunement être provoqués, mais nous ne devons pas non plus céder à la pression. Si nous envoyons des signaux [à l’Occident] montrant que nous cédons sur certaines questions, ou que nous sommes prêts à modifier notre politique étrangère, l’Occident fera la déduction suivante : les Russes ont cédé car nous avons accentué la pression sur eux. Par conséquent, ils continueront à agir de la même manière, du fait de l’apparente faiblesse des Russes.

Vladimir Jirinovski (chef du Parti LDPR) : Votre position est défaitiste. Pourquoi ne pouvons-nous pas lancer une attaque défensive, pour faire taire tout le monde, une fois pour toutes ? S’ils ont peur de la Turquie – que nous avons toujours vaincue – alors qu’en est-il de nous ? Nous pouvons le faire facilement. Vous voyez cette petite île dans la mer du Nord avec une population de 200 000 âmes ? Dites à Bruxelles de bien regarder. Retournez-vous. Maintenant tournez-vous de nouveau. Que voyez-vous ? Aucune île. Aucun pays. Juste un nuage de fumée.

Alex Pushkov : C’est horrible…

Vladimir Jirinovski : Mais que préférez-vous ? Vous faire battre ?

Semen Bagdasarov (directeur de l’Institut de recherche du Moyen-Orient et d’Asie centrale) : La guerre en Syrie oppose la Russie et l’OTAN, n’est-ce pas ? Alors nous devons agir comme si nous étions en guerre. Le ministre de la Défense, soutenu, si je comprends bien, par notre commandant suprême, a pris la décision d’aider la progression de l’armée syrienne vers Alep et la frontière turque. C’était la bonne décision. Ce sera une importante bataille pour la deuxième plus grande ville syrienne. Les Américains nous disent : « Ne vous avisez pas d’y aller ! Nous ne vous laisserons pas le faire. » Nous nous battrons d’abord avec l’armée syrienne pour la ville d’Azaz. Laissez-moi vous rappeler que l’ancien Premier ministre turc a dit que la Turquie ne laisserait pas tomber Azaz. Quoi, n’y a-t-il pas de soldats de l’OTAN là-bas ? Les Turcs sont là-bas, et il y a des soldats de l’OTAN là-bas. Donc nous serons menacés et nous marcherons vers Istanbul. D’ailleurs, il n’y pas d’Istanbul. C’est Constantinople. Depuis l’accord Sykes-Picot, ces territoires sont russes.

Dimitri Kisiliov (animateur sur la 1ère chaîne) : Souhaitant étendre son territoire, Erdogan envoie des caravanes avec des armes et des terroristes en Syrie. Ils rejoignent l’Etat islamique ainsi que Jabhat al-Nosra, qu’Ankara ne considère qu’officiellement comme organisation terroriste. En d’autres termes, ce sont des terroristes pour tous les autres, tandis qu’Edogan les considère, sur le terrain, pratiquement comme des alliés. Donc si nous suivons le dicton « Dis-moi qui est ton ami », Erdogan est un terroriste.

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El Instituto de Investigación de Medios de Información en Medio Oriente (MEMRI) explora el Medio Oriente a través de los medios informativos de la región.

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